[SPORT] ZOOM SUR L’ÉQUIPE DE L’ÉQUATEUR

*Spécial Coupe du Monde 2014*Sûrement l’une des nations sud-américaines les moins connues, l’Equateur, qui affronte la Suisse dimanche à Brasilia (18h00), espère sortir des poules pour la 2e fois de son histoire.

1) Un sélectionneur tiraillé

Reinaldo Rueda est Colombien, entraîne l’Equateur mais est citoyen d’honneur hondurien. Difficile à suivre, l’histoire ? Pas tant que ça. En 2010, c’est lui qui a qualifié le Honduras pour la Coupe du monde en Afrique du Sud, ce qui lui a valu d’être décoré par son gouvernement. Et en 2014, c’est lui qui va tout faire pour battre cette même sélection pour qualifier l’Equateur en huitièmes de finale.

2) Au nom de Benitez

Il avait inscrit cinq buts au début de la campagne de qualification, mais il ne verra pas le Brésil. Décédé le 29 juin 2013 à 27 ans des suites d’une crise cardiaque, l’attaquant vedette de l’Equateur Chucho Benitez a laissé un grand vide au sein de la sélection. Les images d’un Antonio Valencia inconsolable devant le cercueil de son ami ont fait le tour du monde … Mais son numéro, le 11, a tout de même été réattribué à Felipe Caicedo, la FIFA refusant la demande hondurienne que celui-ci ne soit pas retiré de la sélection. Le Mondial lui est donc dédié.

3) Trois joueurs du Barça

Il y a tout de même trois joueurs du Barça dans les 24 Honduriens. Mais du Barcelone Sporting Club, club vedette du pays (14 fois champion d’Equateur, tenant du titre) basé à Guayaquil, et qui a remporté à deux reprises la Copa Libertadores.

4) Etre à la hauteur

La sélection équatorienne a l’habitude de disputer ses matches à Quito, soit à 2850m d’altitude. C’est pourquoi la FIFA a essayé, autant que possible, de planifier les matches de la Tri dans les villes où l’altitude est la plus haute : Brasilia (1172m) et Curitiba (935m). Se sentir chez eux, telle est la garantie de leur bonne forme : 22 des 25 points pris en campagne qualificative ont été récoltés à domicile
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5) Une sélection susceptible

L’Equateur a beau être la 28e nation FIFA, il n’en garde pas moins sa fierté, même quand l’Argentine lui grille la politesse. Ainsi en 2004, il a tout bonnement failli renoncer à sa participation à la Copa America parce que l’hôtel qui devait les accueillir avait annulé sa réservation pour recevoir plutôt la sélection argentine.