FRANCS CFA: QUAND KAKPO NUBUKPO DÉZINGUE LIONEL ZINSOU

L’économiste et ancien ministre togolais, Kakpo Nubukpo a réagit aux propos de Lionel Zinsou à propos du Francs CFA. Et pour le compte, l’ancien Premier Ministre beninois a pris pour son grade.

Le débat entre anti et pro-CFA ne cesse de prendre de l’ampleur. Les avis divergent sur la question du maintien ou non du Francs CFA en Afrique. Si pour certains chefs d’Etats la question ne devrait pas se poser, au niveau des observateurs neutres ou citoyens à l’instar d’un Kémi Séba, le Francs CFA devrait purement et simplement disparaître du continent noir.
C’est notamment en réagissant aux derniers événements liés à cette lutte acharnée contre le Francs CFA, menée depuis plusieurs mois par l’activiste franco-Béninois Kémi Séba, que l’ancien Premier Ministre Béninois Lionel Zinsou n’a pas hésité de qualifier les pourfendeurs du Francs CFA de « populistes ». Commentaire que l’économiste togolais Kakpo Nubukpo s’est empressé de fustiger.

En effet, c’est Lors d’une conférence organisée en toute discrétion, le 6 septembre dernier, à l’hôtel Marignan, à Paris, avec la presse africaine indépendante que l’ex-ministre de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques de Faure Gnassingbé a accusé l’ancien Premier ministre béninois d’être le « symbole même de la servitude volontaire ».

Très critique depuis plusieurs mois sur la question du CFA, Kakpo Nubukpo qui est entre autres directeur de la Francophonie économique et numérique au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) est lui aussi monté au créneau pour fustiger les vertus colonialistes de cette monnaie qui affaibli davantage l’Afrique. Et quand ce sont des propos qui sortent de la bouche d’un économiste averti comme Kakpo Nubukpo, difficile de reléguer le débat à un simple niveau « populiste« . D’ailleurs, l’économiste togolais rédige son deuxième ouvrage où il y passera en revue toutes les solutions qui pourraient s’appliquer en cas de disparition du franc CFA.

« La monnaie est un fait social total », affirmait Marcel Mauss. C’est dire qu’elle englobe une dimension économique, politique, sociale, sociétale et religieuse. Elle est, à cet égard, au cœur de la vie démocratique, et son fonctionnement doit faire l’objet d’un contrôle citoyen. On ne peut donc que se féliciter du fait que les habitants de la zone franc, qui ne sont pas spécialistes des arcanes complexes de la gestion monétaire, s’intéressent de plus en plus à la question du CFA, comme en témoigne la frénésie observée sur les réseaux sociaux à ce propos depuis plusieurs mois. » Kakpo Nubukpo

NegroNews

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