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[POLITIQUE] LA FRONTIÈRE GHANA – CÔTE D’IVOIRE FERMÉE

Le président ivoirien Alassane Ouattara a ordonné le 21 septembre la fermeture de toutes les frontières entre son pays et le Ghana, après l’attaque d’un poste-frontière ivoirien par des hommes armés qui se sont ensuite repliés au Ghana.

« Aux environs de 3 heures du matin, la position des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) au poste frontalier de Noé a subi l’attaque d’éléments armés en provenance du Ghana », a déclaré le ministre de la Défense, Paul Koffi Koffi.
« Après des échanges de coups de feu, cinq assaillants ont été tués et cinq arrêtés. Le reste des assaillants s’est replié en territoire ghanéen. Les FRCI comptent un blessé léger », a-t-il ajouté.

« Informé de la situation, le président Alassane Ouattara a consulté les ministres de l’Intérieur et de la Défense et a informé son homologue ghanéen du repli des assaillants en territoire ghanéen et qu’il avait ordonné pour des raisons de sécurité la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes en direction du Ghana, jusqu’à nouvel ordre », a annoncé Paul Koffi Koffi.

Vague d’attaques en août 

De nombreux responsables politiques et militaires de l’ex-régime ivoirien ont trouvé refuge au Ghana, qui partage une frontière de près de 700 km avec la Côte d’Ivoire, ce qui a créé des tensions entre Accra et Abidjan. Le président ghanéen John Dramani Mahama a cependant assuré le 5 septembre, lors d’une visite à Abidjan, qu’il ne laisserait pas son pays servir de « base arrière » pour déstabiliser la Côte d’Ivoire.

Le ministre de la Défense a d’ailleurs salué la « franche coopération » entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, « renforcée par la récente visite de John Dramani Mahama.
Une vague d’attaques a visé en août les forces de sécurité, à Abidjan, dans ses environs et dans l’ouest du pays, marquant le plus grave regain de tension en Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts.

Elles avaient été attribuées par les autorités à des partisans de l’ancien président Laurent Gbagbo, ce que dément le parti de l’ex-chef de l’Etat, le Front populaire ivoirien (FPI).

Source : Le Figaro

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