Bien que 6 ans plus tard, on se rappelle encore de l’histoire qui a opposé Nafissatou Diallo, alors employée au Sofitel, à Dominique Strauss-Khan, qu’elle accusait de l’avoir agressée sexuellement. Celui qui était à cette époque le patron du FMI avait longtemps nié d’avoir abusée de la jeune femme, et cette affaire avait mis à mal Strauss-Khann, favori dans les sondages pour représenter la gauche lors des dernières élections présidentielles en France.
Alors que l’affaire ne fait plus la une de l’actualité, une femme, Marie-Victorine M, sort du silence et vient livrer un témoignage sur sa relation avec Dominique Strauss-Khann, dans l’émission de Laurent Delahousse, Dimanche 20h55 dont le numéro était consacré à l’ex patron du FMI. Marie-Victorine va saisir l’occasion pour revenir sur sa relation avec Strauss-Khann, qu’elle qualifiait déjà en 2011, dans le journal suisse Le Matin comme étant son « premier grand amour ».
Leur histoire n’avait duré que neuf mois, bien que l’ancien patron du FMI était déjà marié à Anne Sinclair. Marie – Victorine se rappelle de sa première rencontre avec DSK. C’était le 2 janvier 1997 : alors maire de Sarcelles, l’homme politique prononce son traditionnel discours de vœux, avant d’être interrompu par l’arrivée, en retard, de la jeune femme. Instantanément, le courant passe entre eux : « C’était électrique, il n’y a pas d’autre mot », raconte alors Marie-Victorine. Après le discours, ils s’observent, sans se dire un mot. Mais la jeune femme le sait, il va avoir « un impact sur [sa] vie » : « C’était comme un train inévitable. », poursuit-elle.
DSK ne va pas mettre du temps à se recontacter la jeune femme, qu’il retrouvera quelques heures plus tard. « On a convenu d’un endroit et ça a commencé comme ça, a raconté Marie-Victorine sur France 2. On s’appelle quasiment tous les jours, à une époque. On se dit que finalement, mariage ou pas, vie politique ou pas, on est amoureux. ». Vingt ans après, Marie-Victorine se souvient d’un « homme extrêmement attendrissant », avec lequel elle a certes connu une liaison « intense et extrême », mais toujours « volontaire ».
Alors en 2011, lorsque l’avocat de Nafissatou Diallo a voulu la faire témoigner contre celui qui fut son premier grand amour, son amant, la jeune femme refuse d’exposer leur histoire. Ses raisons sont simples : « Je n’ai pas connu un Dominique violeur, je n’ai pas connu un Dominique qui pousse quand on lui dit non. Et ça m’est arrivé de lui dire non » conclura-t-elle. D’où elle a toujours refusé de prendre parti.
NegroNews
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