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Assiatou Diallo, la jeune fille Guinéenne passionnée de mécanique

Étudiante en licence 2 d’Économie Finance, Assiatou Diallo, 22 ans, est une passionnée de mécanique. Depuis son bas âge, son rêve a toujours été de faire la mécanique pour apporter son aide aux automobilistes : « J’ai commencé à manifester cette passion pour la mécanique quand je n’étais qu’en 6ème. Cette envie s’est plus développée lors des vacances de cette même année. On partait pour les vacances à Labé et en pleine nuit, dans la brousse, notre voiture est tombée en panne. Nous avons donc passé la nuit au milieu de nulle part. Lorsque nous sommes sortis de là, j’ai pris la décision de devenir mécanicienne pour apporter mon aide à la société», confie Assiatou.

Toute suite la jeune fille informe ses parents qui bien sûr refusent catégoriquement : « Tu es folle, tu fais ce choix parce que tu veux abandonner les études », martèle sa tante. Après plusieurs tentatives pour persuader ses parents, mais en vain, Assiatou se range derrière la décision de sa tante, celle de consacrer ses efforts aux études. Mais, elle décide d’exercer la mécanique en cachette. Des années après, elle obtient le baccalauréat. C’est en ce moment, dit-elle « mes parents étaient heureux de mes résultats scolaires, j’ai compris que c’était le bon moment pour leur parler à nouveau de ma passion pour la mécanique ».

Ses parents finissent par se résigner et acceptent la décision de la jeune fille. Contente d’apprendre cette nouvelle elle se rend à Conakry pour poursuivre son rêve.

Aujourd’hui Assiatou est mécanicienne spécialisée dans l’électricité automobile poids lourds. Son rêve est devenu réalité. Dans ce métier, elle s’est fait distinguer par son envie et sa détermination d’apprendre.

La plus grande préoccupation de Assiatou qui pour le moment n’a fait qu’un an et quelques mois d’apprentissage, est d’avoir une maîtrise parfaite afin d’ouvrir « un garage digne, soumis aux normes de l’Etat pour apprendre ce métier à d’autres femmes qui ont toujours vu la mécanique comme un métier d’homme ».

Aux filles, elle leur demande de se battre pour réussir : «On n’est plus dans ce monde où il faut se coucher à la maison pour attendre l’homme idéal ; quand on est utile pour soit même on est utile pour la société ».

Sarah Kossonou

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