Ava DuVernay est connue pour être la première réalisatrice afro-américaine à être nommée dans la catégorie « meilleur film » par l’académie des Oscars pour son film Selma (un biopic en hommage à Martin Luther King).
Elle est aussi la première cinéaste (tous genres confondus) à avoir sa propre poupée Barbie. Une « distinction » qui la propulse au rang des figures de proue de la diversité ethnique.
Créée en avril dernier, la Barbie faisait partie de la collection Shero dédiée à six femmes puissantes et inspirantes. Elle a été mise en vente le 7 décembre, au profit de deux associations en faveur des droits civiques – Color of Change et Witness Organization – la version Mattel d’Ava DuVernay, fournie avec son fauteuil de réalisateur, s’est écoulée dans la journée, voire quelques minutes selon les médias américains.
« La seule raison pour laquelle j’ai laissé Mattel faire la poupée, c’est parce que j’étais à fond dans les Barbies. On leur coupait les cheveux, on leur mettait de l’eye-liner, parce que je pensais que les cholos (NDLR : des indigènes avec du sang espagnol) étaient les plus belles femmes du monde « , explique Ava DuVernay dans USA Today.
Dès sa mise en vente, la Barbie a été écoulée en quelques minutes seulement sur le site de la marque et sur Amazon.
De son côté, la réalisatrice n’en revient pas. « On vient de me dire que la Barbie était en rupture de stock mais qu’il va y en avoir sur Amazon. Qu’est-ce qui se passe ? #Dingue #Fou #Whoa » a-t-elle écrit sur Twitter.
NegroNews
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