Depuis quelques années les jeunes africains, conscients du rôle que peut jouer le secteur de l’entrepreneuriat fort et structuré dans le développement économique et social, mettent en place des politiques qui favorisent sa promotion. Il s’appelle Arnold Bett, grâce à son génie, il a conçu un drône de 2,5 kilos et d’une portée de 200 mètres de hauteur, qui peut non seulement porter une caméra mais aussi d’autres petits gadgets spéciaux et capable de même détecter des zones pauvres en eaux et faire plein d’autres choses .
L’initiative est belle et n’a d’égale que l’utilité de cet engin. Après s’être rendu en Tanzanie pour tester la fiabilité de l’appareil (n’aillant pas de licence pour pouvoir le piloter au Kenya) dans l’optique d’obtenir des données sur des pommes de terre qu’il envisage de commercialiser. Il a enfin les résultats tant espérés, l’appareil a déjà pu détecter une dizaine de variété de patates douces à Mwanza. La télédétection par drône n’a jamais été aussi utile.
À la suite d’une exposition, le jeune innovateur à présenter son chef-d’oeuvre au président de la République du Kenya qui été très étonné du fait que l’initiative ne démarre qu’en Tanzanie et non au Kenya.
«Le président était impressionné par notre technologie. La seule chose qu’il n’a pas vraiment comprise c’est que nous le fassions en Tanzanie et en partie parce que nous ne disposons pas de licences pour faire voler les drones au Kenya, mais il est très facile d’obtenir un permis en Tanzanie et c’est juste notre principal défi», a déclaré le jeune prodige.
Dans l’espérance d’obtenir sa licence auprès de la Kenya Civil Aviation Authority (KCAA), son drône pourra enfin survolé sur son pays et ainsi permettre de participer à l’avancée de ce secteur.
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