Depuis que le Burundi, l’Afrique du Sud et enfin la Gambie ont quitté la Cour pénale internationale plus personne ne semble être intéressé par cette dernière . Ce qui est sûr c’est que bientôt les autres pays africains suivront la cadence. Car ils sont plusieurs à penser que la Cour pénale internationale a un système judiciaire très partial. L’indexant de ne juger que les dirigeants africains, son avenir en Afrique est plus que jamais incertain.
Kofi Anan, l’ancien secrétaire général de l’organisation des nations unies (ONU) s’est prononcé sur le retrait de certains pays africains de la Cour pénale internationale (CPI). Selon lui l’Afrique a plus que jamais besoin de cette juridiction. Tout en précisant que cette dernière n’est pas là pour noyer les systèmes judiciaires nationaux des différents pays qui la composent, elle sert juste d’option au cas où l’Etat concerné ne soit pas dans les dispositions prochaines à pouvoir juger un tel.
« La CPI s’est impliquée dans ces affaires africaines parce que les autorités nationales n’ont pas mené d’enquêtes sur les crimes massifs commis. La CPI ne supplante pas les juridictions nationales, elle n’intervient que dans les cas où le pays concerné est incapable ou peu disposé à juger ses propres citoyens. Les africains méritent la justice autant que n’importe qui d’autre, même si leurs gouvernements ne peuvent pas toujours la leur fournir.
L’ Afrique veut cette Cour. L’Afrique a besoin de cette Cour. L’Afrique devrait continuer à soutenir cette Cour. C’est pourquoi je lance un appel aux gouvernements démocratiques d’Afrique pour qu’ils prennent position cette semaine à l’Assemblée des États parties réunie à La Haye » a déclaré le ghanéen ex secrétaire de l’ONU.
Sauf que compte tenu du contexte, les choses tournent de moins en moins en faveur de cette Cour, qu’il y a quelques jours, s’est séparée de la Russie qui également ne se sent plus concernée par cette juridiction.
Commentaires
commentaires
Facebook
GooglePlus
Twitter
Linkedin
Telegram
