*Spécial Coupe du Monde 2014*
Le Ghana est un pays d’Afrique occidentale situé au bord du Golfe de Guinée. Les pays limitrophes du Ghana sont la Côte d’Ivoire à l’ouest, le Burkina Faso au nord et le Togo à l’est. Sa capitale est la ville d’Accra et ses habitants sont les Ghanéens. Le pays fait partie de la CEDEAO.
D’après le recensement de 2010, la population du Ghana est estimée à 24 658 823 habitants. Environ 51 % de la population réside en milieu urbain.
Les principaux groupes ethniques sont les Akans (47,5 %), les Mole-Dagbani (16,6 %), les Ewes (13,9 %) et les Ga-Dangme (7,4 %).
Le Ghana moderne n’a pas de liens géographiques ou historiques directs avec l’Empire du Ghana. Le premier, ancienne Côte-de-l’Or, a été renommé en hommage au second par Kwame Nkrumah au moment de l’indépendance. Le nom colonial de Côte-de-l’Or vient des très nombreuses mines d’or du pays qui, avant d’être exploitées par les colons britanniques, allemands, hollandais et français, étaient abondamment utilisées par l’ethnie Ashanti, qui garde la tradition de splendides bijoux en or, tradition qui s’est propagée aussi chez l’ethnie voisine Abron.
L’un des principaux hommes politiques du Ghana fut le panafricaniste Kwame Nkrumah. L’ancien président du Ghana, John Agyekum Kufuor, avait été réélu pour un second mandat en décembre 2004. En décembre 2008, l’élection présidentielle, à laquelle ne pouvait se représenter Kufuor, s’est déroulée sans heurts. Très serrée, elle a été remportée par John Atta-Mills, juriste de 64 ans, après que son opposant, Nana Akufo-Addo, eut reconnu sa défaite. La passation de pouvoir entre Kufuor et Atta-Mills a eu lieu le 7 janvier 2009.
Vie politique
Kwame Nkrumah (1909-1972) fut l’homme politique qui mena le Ghana vers l’indépendance. Afin d’atteindre ce but, il appelle au boycott et à la désobéissance civile, ce qui lui vaut d’être emprisonné par les autorités britanniques jusqu’en 1951. Cette même année, les autorités britanniques organisent des élections législatives qui sont remportées par le CPP. Nkrumah, libéré, est alors nommé Premier ministre et collabore étroitement avec les autorités britanniques. Se basant sur la politique d’« Africanisation de l’administration, de panafricanisme et d’anticommunisme », il décide de développer les infrastructures de son pays grâce aux excédents de l’Office de commercialisation du cacao. Ainsi, le domaine de l’éducation et celui de la santé enregistrent de véritables progrès.
Après les élections législatives de 1956, le CPP remporte les trois quarts des sièges. Nkrumah, fort de son succès, oblige alors le Royaume-Uni à concéder l’indépendance, qui est proclamée le 6 mars 1957. La Côte-de-l’Or devient ainsi la première colonie à obtenir son indépendance après le Soudan (1956). Le jour même de l’indépendance, Nkrumah décide d’abandonner le nom colonial du pays au profit de l’actuel, en hommage à l’Empire du Ghana . Tout en demeurant dans le Commonwealth, le Ghana devient, le 1er juillet 1960, une république3 que Nkrumah présidera jusqu’en 1966.
Le Ghana fait partie du Commonwealth. Le 28 décembre 2008, au terme d’une élection présidentielle très disputée et unanimement saluée pour son caractère démocratique rarissime sur le continent, c’est John Atta-Mills qui devient le nouveau président du pays. La passation de pouvoir s’est déroulée le 7 janvier 2009. Suite au décès du Président en exercice le 24 juillet 2012, le vice-président John Dramani Mahama lui succède à la tête de l’État.
L’indépendance
Le Ghana fut une colonie britannique sous le nom de Gold Coast (Côte de l’Or). Après la Première Guerre mondiale, la Gold Coast s’agrandit d’une partie du Togoland allemand. (L’autre partie fut confiée à la France déjà présente au Dahomey (Bénin), et formera le Togo contemporain). Le Ghana est indépendant depuis le 6 mars 1957.
La place du sport au Nigeria
Le football est incontestablLe football est introduit en Côte-de-l’Or, colonie britannique, à la fin du xixe siècle, par des marins et expatriés britanniques. Un club est lancé à Cape Coast dès 1903, le Hearts of Oak Sporting Club en 1911. La Gold Coast Football Association, fondée en 1920, organise un championnat à Accra, dont douze éditions se tiennent juqu’en 1953.
La Fédération du Ghana de football (alors la Ghana Amateur Football Association) voit le jour en 1957, l’année de l’indépendance. Elle devient membre dès 1958 de la Fédération internationale de football association (FIFA) et de la Confédération africaine de football (CAF), ce qui permet à sa sélection de prendre part aux compétitions internationales.
Parmi les joueurs de football ayant marqué l’histoire de la sélection, Abedi Pelé, trois fois vainqueur du Ballon d’or africain en 1991, 1992 et 1993, est généralement considéré comme le plus grand.
Participations et parcours de l’équipe du Ghana aux coupes du monde
Les Black Stars (en français : « Les étoiles noires ») ont participé à deux phases finales de la Coupe du monde, en 2006 et 2010 où ils atteignent les quarts de finale.
En 2006, le Ghana réalise la meilleure performance d’une sélection africaine lors de cette éditio.
En Allemagne les Black Stars passent le premier tour en battant, contre toute attente, la République tchèque (2-0, grâce à des buts d’Asamoah Gyan dès la 2e minute de jeu puis de Sulley Ali Muntari à la 82e minute), puis les États-Unis, sur le score de 2-1 (buts de Haminu Dramani et Stephen Appiah, sur penalty). Ils ne perdent que leur troisième match de poule contre les futurs champions du monde italiens (0-2, buts d’Andrea Pirlo et de Vincenzo Iaquinta) mais leur qualification pour le tour suivant était déjà acquise. Seule nation africaine à se qualifier pour les huitièmes de finale, le Ghana s’incline contre le Brésil, tenant du titre (0-3, buts de Ronaldo, Adriano et Zé Roberto). Le slogan du groupe était : Black Stars Monko, Yån Wiase Mu Nsroma (en français : « Allez les Black Stars, les stars de notre monde »).
Lors de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, le Ghana crée la sensation en étant la seule équipe africaine à passer le premier tour. Elle bat les États-Unis en huitième de finale avant de chuter contre l’Uruguay aux tirs-au-but au terme d’un match épique. Lors de ce match, le Ghana ouvre le score dans les arrêts de jeu de la première mi-temps grâce à un tir de 30 mètres de Sulley Muntari. Dix minutes après le retour des vestiaires, Diego Forlán remet les équipes à égalité avec un coup franc qui prend à contre-pied le gardien des Black Stars. À la fin du temps réglementaire, les équipes ne se sont toujours pas départagées. Durant les prolongations, les ghanéens se montrent plus frais que les uruguayens et pressent très haut sur le terrain. Malgré les actions offensives répétées, ils ne parviennent pas à concrétiser. À la dernière minute de la prolongation, le Ghana bénéficie d’un bon coup-franc excentré. Mensah centre dans la surface de réparation, Boateng le prolonge d’une tête vers l’arrière, le gardien uruguayen Muslera repousse sur Appiah qui reprend le ballon de volée mais l’attaquant uruguayen Luis Suarez contre le ballon sur la ligne de but. Adiyiah reprend de la tête ce ballon et alors que la balle file droit au but, le même Luis Suarez la repousse des mains. Il est expulsé et l’arbitre désigne le point de penalty. C’est Gyan qui se charge de le tirer. Il fait une frappe puissante qui heurte la barre transversale et sauve l’Uruguay. Lors de la séance des tirs-au-but, Gyan rattrapera sa bourde en inscrivant le premier penalty pour le Ghana mais cela ne les sauvera pas de l’élimination. L’Uruguay remporte le match 4-2.
2014 : les Blacks Stars se qualifient pour une 3e Coupe du monde d’affilée en 2014.
L’équipe actuelle et ses stars
Seulement battu par la Zambie (0-1), le Ghana a déroulé contre le Lesotho (7-0 ; 2-0) et le Soudan (4-0 ; 3-1) pour terminer avec cinq victoires lors du deuxième tour. Face à l’Egypte, les Ghanéens ont fait une très grosse différence dès le match aller à domicile lors du troisième tour des qualifications (6-1). Ce succès leur a permis de se rendre en Egypte sereinement et de limiter la casse en s’inclinant sur une petite marge (2-1). A noter que le Ghana a été finaliste de la dernière CAN.
Groupe G : GHANA / Allemagne / Portugal / États-Unis
Dirigé par le sélectionneur James Kwasi Appiah, le Ghana est une valeur sûre, mélange de puissance athlétique en défense et de vivacité technique devant. Le retour de Kevin-Prince Boateng et des frères Ayew, qui boudaient la sélection, est un gage de qualité pour le jeu offensif ghanéen, dont le milieu de terrain demeure le point fort.
Le capitaine :
Asamoah Gyan
Son dernier fait d’armes en Coupe du monde, un penalty manqué en quarts de finale après la fameuse main volontaire de l’Uruguayen Suarez, lui trotte encore parfois dans la tête. Depuis cet épisode douloureux, l’ancien Rennais (2008-2010) a pris le capitanat des Black Stars et a inscrit des buts décisifs, dont deux lors du troisième tour aller contre l’Egypte (6-1). Avec six réalisations, Gyan (Al Ain/EAU) a terminé co-meilleur buteur des éliminatoires avec les Egyptiens Aboutrika et Salah.
Asamoah Gyan est incontestablement la star de cette sélection mais il ne faut pas oublier Christian Atsu, 21 ans, surnommé « le messi africain », recruté à Chelsea l’année dernière.
La Sélection :
Sources : Wikipedia, L’Équipe, NegroNews
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