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[SPORT] LA LÉGENDE DE L’ATHLÉTISME FRANÇAIS MARIE-JOSÉ PÉREC FÊTE SES 47 ANS AUJOURD’HUI.

Marie-José Pérec, née le 9 mai 1968 à Basse-Terre, Guadeloupe, est une athlète française.

Elle est la seule athlète française à être triple championne olympique : en 1992 aux Jeux de Barcelone sur 400 mètres et deux fois aux Jeux d’Atlanta en 1996 sur400 mètres et 200 mètres. Elle est également la deuxième à avoir réalisé le doublé aux Jeux olympiques sur 200 et 400 m (la première étant l’Américaine Valerie Brisco-Hooks), et la première athlète, hommes et femmes confondus, à avoir remporté, lors de deux Jeux olympiques consécutifs, le titre sur 400 mètres. Le temps qu’elle a signé en finale à Atlanta 1996, 48 s. 25 est encore à ce jour la troisième meilleure performance de tous les temps sur le tour de piste. Marie-José Pérec est également double championne du monde du 400 m, à Tokyo en 1991 et à Göteborg en 1995.

Elle détient le record de France du 200 m (21 s 99, 1996), du 400 m (48 s 25, 1996), du 400 m haies (53 s 21, 1995) et du relais 4 × 400 mètres (min 22 s 34, 1994).

Par son palmarès, elle est la plus brillante athlète française d’après-guerre.

Carrière sportive

Les débuts

Bien que douée en éducation physique, le sport l’intéresse peu durant sa jeunesse. Elle pratique uniquement le basket-ball à la section du Cygne noir entre 1982 et 1983, club où évolue sa sœur aînée2, c’est grâce à une professeur d’EPS, Marie-Hélène Soual, qu’elle découvre l’athlétisme. Celle-ci la convainc de participer à un championnat de jeunes où Pérec, bien qu’elle n’ait jamais couru avec des pointes avant cette date, ni fait de départ dans des starting-blocks, parvient à réaliser les minima pour les championnats de France scolaires. Lors de ceux-ci, à Paris, elle termine à la seconde place. Bien que repérée par la fédération, ce n’est que deux ans plus tard qu’elle intègre l’Institut national du sport et de l’éducation physique (INSEP).

Elle intègre le groupe de Fernand Urtebise en 1985. Son groupe est composé d’athlètes plus âgés : Daniel Sangouma, Laurence Elloy, Laurence Bily. Leur collaboration est un échec : pensant que son gabarit n’est pas adapté au 400 mètres, il désire qu’elle se dirige vers le 200 mètres alors que pour elle le tour de piste est une évidence. Non convaincue par l’athlétisme, elle décide d’arrêter3.

Après avoir arrêté les études qu’elle avait reprises après son arrêt de l’athlétisme, elle fait des petits boulots. C’est par l’entremise de son petit ami de l’époque, Richard Nana Dwanang, athlète du PUC entraîné par François Pépin, qu’en 1987, il la convainc de revenir à l’athlétisme4. Leur collaboration, plus basée sur le dialogue, convient mieux à l’athlète guadeloupéenne, de plus la diplomatie et la pondération de Richard sera très utile pour apaiser les conflits.

Elle obtient ses premiers trophées, avec son premier record de France du 400 mètres, et durant la même année 1988, son premier titre de championne de France de la discipline. Elle participe à ses premiers Jeux olympiques, à Séoul, disputant les quarts de finale du 200 mètres5.

En 1989, elle obtient la médaille d’or sur 200 mètres du championnat d’Europe en salle de 1989. Durant la même saison hivernale, elle termine à la sixième place des Championnats du monde en salle de Budapest6. Elle obtient la médaille d’or sur 200 m et au relais 4 × 100 m aux Jeux de la Francophonie disputé au Maroc7. Elle termine la saison en participant à la Coupe du monde des nations disputée à Barcelone. Elle franchit la première la ligne d’arrivée, dans le temps de 50 s 30 mais est déclassée au profit de la Cubaine Ana Fidelia Quirot, pour avoir mordu sur un couloir voisin6. Durant cette même saison estivale, elle remporte également un nouveau titre de championne de France, mais sur la discipline du 400 mètres haies.

Lors de la saison estivale, au championnat d’Europe de Split, elle termine à la troisième place, le titre étant remporté par l’Allemande Grit Breuer8. Deux jours plus tard, elle réalise le temps de 49 s 69 lors du relais 4 × 400 mètres, mais malgré cette performance la France ne termine qu’à la cinquième place6.

Première consécration mondiale : Tokyo

À l’intersaison, elle change d’entraîneur, rejoignant le groupe de Jacques Piasenta. L’année 1991 sera l’année de sa consécration sur la scène internationale. Son début de saison est perturbé par une blessure au genou qui l’oblige à une opération. Elle remporte ensuite la Coupe d’Europe à Francfort en juin, établissant avec 49 s 32 un nouveau record de France.

L’événement majeur de la saison d’athlétisme est le championnat du monde 1991 à Tokyo. Bien qu’elle soit soumise à un grand stress, stress qui l’empêche de s’alimenter normalement, elle court de plus en plus vite lors des différents tours et est la grande favorite de la finale. Sa rivale la plus sérieuse est la championne d’Europe de Split, Grit Breuer. Celle-ci, placée juste derrière la Française en finale, calque sa course sur celle de Pérec qui accélère à 280 mètres de l’arrivée, puis, malgré un retour de l’Allemande, remporte le titre en établissant un nouveau record de France en 49 s 13. Ce temps constitue alors la huitième meilleure performance mondiale de tous les temps9,10. Elle termine la compétition en participant au relais 4 × 100 mètres, composé de Laurence Bily, Maguy Nestoret (en), Valérie Jean-Charles. Les Françaises terminent à la cinquième place11.

Les jeux de Barcelone

Elle débute la saison 1992 en établissant la meilleure performance mondiale de la saison lors du Nikaïa de Nice, avec 49 s 50. Elle descend ce temps lors des demi-finales des Jeux olympiques de Barcelone, dans le stade olympique de Montjuic, en réalisant 49 s 48. Lors de la finale, Pérec n’a qu’un seul objectif : devenir championne olympique et ainsi rejoindre Colette Besson, elle aussi championne olympique du 400 mètres lors des Jeux olympiques de Mexico 24 ans plus tôt. Le destin veut que Pérec occupe le même couloir que sa devancière, le 512.

Sa rivale de Tokyo, Grit Breuer, n’est plus là en raison d’une suspension de 1 an, prolongée de deux ans pour dopage13. Reste toutefois la tenante du titre, Olga Bryzgina, qui concourt sous les couleurs de la CEI. Lors de la course, Bryzgina et la Colombienne Ximena Restrepo sont devant elle. Pérec accélère dans le virage mais Bryzgina est toujours en tête à 300 mètres. La Française continue de sa grande foulée et Bryzgina cède devant les 48 s 83 de Pérec. C’est la première fois que celle-ci franchit la barrière des 49 secondes. Elle remporte son premier titre olympique14,15. Avec le relais du 4 × 100 m, composé également dePatricia Girard, Odiah Sidibé et Laurence Bily, elle termine à la quatrième place derrière les États-Unis, la CEI et le Nigeria, à seulement quatre centièmes des Nigérianes16.

Elle termine la saison en établissant avec 22 s 20 sa meilleure performance personnelle sur 200 mètres lors du Weltklasse Zurich, puis remporte le 200 mètres de la Coupe du monde d’athlétisme à La Havane, terminant également deuxième du relais 4 × 100 m15.

Stuttgart 1993

L’année suivante, elle se fixe un nouveau défi, condition nécessaire pour la motiver après les sollicitations post-olympiques. Son objectif est le 200 mètres des championnats du monde 1993 à Stuttgart. Malheureusement, une blessure, lésion aux muscles ischio-jambiers, lors d’une victoire sur 100 mètres au meeting du Nikaïa de Nice ralentit sa préparation17. Elle parvient toutefois à se soigner suffisamment pour se rendre à Stuttgart où elle se qualifie pour la finale. Dans la ligne droite, voyant Merlene Ottey se détacher insensiblement, Marie-José Pérec décélère et échoue à la quatrième place. Elle reconnaîtra en fin d’année qu’elle aurait dû sprinter jusqu’au bout18. Ottey obtient son premier titre devant Gwen Torrence et Irina Privalova19. Avec le relais 4 × 100 mètres, elle termine à la quatrième place, derrière la Russie, les États-Unis et la Jamaïque. Le relais tricolore est alors composé de Patricia Girard, Odiah Sidibé, Valérie Jean-Charles, Marie-José Pérec assumant le dernier relais20.

Helsinki 1994

Cependant, sa relation avec Jacques Piasenta s’envenime. En début d’année 1994, la tension atteint son sommet, à l’occasion de son forfait pour les Championnats d’Europe en salle de Paris-Bercy. Piasenta s’était engagé à faire participer son athlète. Ce que Pérec refuse, ne s’estimant pas prête, redoutant la défaite18. La collaboration entre l’athlète et son entraîneur est rompue. Elle décide alors de changer d’horizon, et elle rejoint le groupe HSI, de John Smith, groupe qui regroupe de grand sprinters mondiaux, dont Maurice Greene et Ato Boldon, mais également des spécialistes du tour de piste, avec le champion olympique du 400 mètres Quincy Watts ou Kevin Young, également champion olympique mais du 400 mètres haies. En Californie, elle retrouve des conditions qui lui conviennent : le soleil mais surtout l’anonymat.

Elle retrouve sa distance du 400 mètres et reste invaincue lors du début de saison sur la distance, son seul échec étant une disqualification pour franchissement de couloir à Monaco. Sa collaboration avec son nouvel entraîneur porte rapidement ses fruits et Pérec remporte le seul titre qui lui manquait encore : le titre de Championne d’Europe à Helsinki devant la russe Svetlana Goncharenko. Trois jours plus tard, le relais français du 4 × 400 mètres, composé de Francine Landre, Viviane Dorsile et Evelyne Elien remporte le titre européen en 3 min 22 s 34, devançant la Russie et l’Allemagne21.

Elle termine la saison en remportant la finale du Grand Prix IAAF qui se déroule à Paris, pour l’inauguration du nouveau Stade Charléty22, réalisant en 49 s 77 la meilleure performance mondiale de l’année23.

Göteborg 1995

Pour la saison 1995, Pérec, suivant les conseils de son entraîneur américain, s’est donné un nouveau défi : doubler les épreuves du 400 et du 400 mètres haies lors des championnat du monde 1995 à Göteborg. Ce défi est conforté par une victoire sur cette dernière distance lors de la Coupe d’Europe. Elle descend par deux fois sa meilleure performance sur les haies, à Paris puis lors du Bislett Games. Cette course est la première d’une série de courses destinées à la tester vis-à-vis de la répétition des efforts qu’implique son projet. Elle enchaîne par deux 200 mètres à Charléty puis un 400 mètres à Monaco, tout cela en quatre jours. Lors de cette dernière réunion, une contracture à la cuisse droite l’empêche toutefois de réaliser son défi.

Grâce aux soins de la délégation française, elle participe au 400 mètres, épreuve dont elle avait pronostiqué avant la compétition que la victoire se jouerait en moins de 50 secondes. Son hypothèse est juste : elle gagne en 49 s 28 dans une course où elle mène à 250 mètres de l’arrivée, malgré un retour de l’Australienne Cathy Freeman. Celle-ci craque finalement sur la fin, laissant les deux places derrière Pérec à Pauline Davis-Thompson et Jearl Miles24,25. Le relais du 4 × 400 m ne parvient pas à se qualifier pour la finale, finissant à la cinquième place de sa demi-finale 26. Après les mondiaux, elle établit le record de France du 400 mètres haies, en 53 s 21, lors du Weltklasse de Zurich.

1996 : le doublé olympique d’Atlanta

La saison estivale commence par la Coupe d’Europe dont elle remporte le 200 mètres. Avec son entraîneur, elle a décidé en secret de doubler le 400 mètres et le 200 mètres lors des Jeux olympiques d’Atlanta. Cette décision est favorisée par le changement de programme des épreuves demandé par Michael Johnson, qui a officiellement déclaré vouloir doubler les deux épreuves à Atlanta.

Son premier rendez-vous avec les jeux est la cérémonie d’ouverture où elle est le porte-drapeau de la délégation française.

Sa première épreuve lors des jeux est le 400 mètres : elle remporte celle-ci en devançant la Nigériane Falilat Ogunkoya et l’Australienne Cathy Freeman, établissant avec 48 s 25 la meilleure performance sur la distance depuis 198627. Ce temps, nouveau record olympique, est considéré par beaucoup comme le véritable record du monde de la discipline : l’ancienne championne olympique Colette Besson déclarait à ce propos : « Le temps qu’elle a réalisé à Atlanta, en finale des JO, constitue, pour moi, le temps de référence (48 s 25). Le record de Marita Koch (47 s 60) est un record chimique, réalisé lors de la coupe du monde de 1985 à Canberra où il n’y avait eu aucun contrôle antidopage28. ».

Cette victoire constitue une première : aucun champion olympique du 400 mètres, homme ou femme, n’avait réussi à obtenir deux titres consécutivement17.

Elle s’attaque ensuite à son second défi : le 200 mètres. C’est trois jours après la finale du 400 que se déroule la finale du 200 mètres. Elle remporte tout d’abord sa demi-finale devant Mary Onyali, devançant le temps de Merlene Ottey-Page, vainqueur de la seconde demi-finale, de 1 centième. La finale se déroule le même jour. Lors de l’intervalle entre les deux courses, elle fait un léger malaise en raison d’hypoglycémie29. Lors de la finale, à l’entrée de la ligne droite, elle est toujours devancée par les spécialistes de la discipline, mais grâce à un redoutable finish, elle devance Merlene Ottey, qui ne sera finalement jamais championne olympique, et Mary Onyali. D’ailleurs, Pérec, qui a un profond respect pour l’athlète jamaïcaine, alors âgée de 36 ans, contient sa joie, consciente qu’elle a ôté le dernier espoir olympique de celle-ci30. Le temps de Pérec, 22 s 07, constitue la meilleure performance mondiale de l’année, performance qui sera ensuite égalée par Onyali à Zurich31.

Comme Michael Johnson, elle vient de réaliser le doublé 200 – 400 mètres. Sa compétition se termine par une sixième place lors du relais 4 × 100 mètres, également composé de Sandra Citte (en), Odiah Sidibe et Patricia Girard-Leno, relais remporté par les Américaines32.

Elle termine sa saison par une victoire à Tokyo sur le 200 mètres, victoire qui a été précédé peu avant par une défaite face à sa rivale australienne Freeman lors du meeting du Memorial Van Damme de Bruxelles.

Les blessures

Le début de la saison estivale 1997 n’est pas encourageant : septième sur un 200 mètres à Paris, et deux prestations peu satisfaisantes à Villeneuve-d’Ascq et au meeting Athletissima de Lausanne33.

Elle se rend au championnat du monde 1997 d’Athènes et s’aligne sur le 200 mètres mais, après avoir remporté son quart de finale, elle doit se déclarer forfait lors de la demi-finale, victime d’une élongation à la cuisse droite34.

Au début 1998, souffrant de lourde fatigue, elle fait des examens qui révèlent qu’elle est victime d’une forme de mononucléose et de myocardite, le virus d’Epstein-Barr, qui provoque des problèmes cardiaques. Ce problème fait suite à un voyage effectué, en tant qu’ambassadrice de l’Unesco, au Togo durant l’hiver 199735. Elle doit tout d’abord éviter toute forme de sport pendant deux mois. Durant un voyage de repos auxKeys, elle fait un malaise. De retour à Paris, elle fait un séjour en hôpital. Un traitement à base de cortisone sur plusieurs mois, lui fait prendre plus de dix kilos36. Cette maladie l’empêche d’évoluer sur les pistes.

Elle retrouve le groupe de son entraîneur John Smith début 1999. Mais, après un retour souvent annoncé puis déprogrammé, ses premières courses, en particulier sur 200 mètres à Lahti, montre qu’elle n’a pas retrouvé son niveau et elle ne participera pas aux championnats du monde 1999.

Toutefois, elle a toujours l’ambition de défendre son titre olympique l’année suivante à Sydney.

Sydney 2000

En février 2000, elle surprend le monde de l’athlétisme : elle quitte le groupe de John Smith, estimant que celui-ci ne peut plus lui apporter suffisamment d’attention : « Je m’entendais très bien avec John, mais il s’occupe maintenant d’une quinzaine d’athlètes dans le groupe et il n’avait plus assez de temps à me consacrer. Au point où j’en suis et compte tenu de mon objectif, j’ai besoin que l’on s’occupe beaucoup plus de moi37. » Mais c’est surtout le choix de son nouvel entraîneur qui surprend : Wolfgang Meier, l’ex-entraîneur et mari de la toujours détentrice du record du monde de la discipline, Marita Koch. Le record de celle-ci est toujours considéré comme suspect, comme elle l’avait elle-même déclaré après les jeux de Barcelone. À la suite de ces déclarations, le journal français L’Équipe Magazine avait provoqué une rencontre entre Koch, accompagné de Meier, et Pérec. Pérec explique que sa décision trouve son origine dans cette rencontre37.

Pour sa rentrée, elle est battue, en 22 s 72 sur 200 m à Lausanne puis réalise, avec un temps de 50 s 32 sur 400 m, les minima A à Nice. Elle obtient ainsi son billet pour ses quatrièmes Jeux olympiques.

Ceux-ci ne vont pas se dérouler selon ses attentes. Elle n’avait pas réellement mesuré l’importance, pour les Australiens, de son affrontement avec Cathy Freeman. Celle qui aura l’honneur d’allumer la flamme olympique, représente plus qu’une sportive aux yeux de ses compatriotes. En raison de ses origines aborigènes, elle représente, également, la possibilité de pardon de la nation australienne envers le peuple autochtone.

Désormais éloignée des autres athlètes français (sa colocataire du village olympique de Barcelone et amie Elsa Devassoigne, elle-même coureuse de 400 mètres n’est plus présente), elle ne loge pas au village olympique, considérant qu’un tel site n’est pas propice au calme et à la concentration38. Malheureusement, son hôtel est vite découvert par les journalistes et elle doit se cloîtrer dans celui-ci. Victime, selon elle, de menaces, elle décide de quitter l’Australie et les Jeux de Sydney. Malgré les tentatives de son compagnon, l’athlète américain Anthuan Maybank, des représentants de son équipementier, sa décision est prise et elle quitte le pays. Lors d’une escale à Singapour, elle et son compagnon sont traqués par des dizaines de journalistes et une altercation éclate entre Maybank et un journaliste. Celle-ci, qui fera la une de tous les journaux en Australie et en France, se règle finalement au poste de police. L’incident sera ensuite traité par l’ambassade de France et Pérec rentre en France39. Sa fuite peut être aussi considérée comme un refus de la défaite et un signe qu’elle se sentait incapable de l’emporter dans de telles conditions18.

Paris 2003

Au printemps 2001, elle doit renoncer à un retour à la compétition en raison de blessures successives au tendon du pied droit40.

En 2003, elle annonce son intention de participer au championnat du monde 2003 de Paris Saint-Denis. Finalement ses efforts sont vains : une irritation du nerf sciatique l’empêche de réaliser son objectif.

Ce n’est qu’en juin 2004 qu’elle annonce sa retraite sportive, décision qu’elle avait prise après le championnat du monde mais qu’elle n’arrivait pas à exprimer5,36.

Sponsors

Elle signe un premier contrat dit de performance avec Nike. Mais lorsque l’équipementier ne lui verse pas la prime de 10 000 francs à laquelle son record de France lui donne droit, elle signe avec Reebok à qui elle restera attachée toute sa carrière41.

Elle a également été sponsorisée par Pirelli, succédant comme égérie de la marque à Carl Lewis42.

Vie extra sportive

Elle est la maman d’un petit garçon, Nolan, né le 30 mars 2010 de son compagnon Sébastien Foucras.

Marie-José Perec est membre du club des Champions de la Paix, un collectif de 54 athlètes de haut niveau créé par Peace and Sport, organisation internationale basée à Monaco et œuvrant pour la construction d’une paix durable grâce au sport43.

En octobre 2012, elle est élue à la tête de la ligue d’athlétisme de Guadeloupe avec 84 % des voix, succédant à Camille Elisabeth qui fut sa première entraineuse44.

Consultante

En 2004, elle a participé aux jeux d’Athènes en tant que consultante pour la chaîne de télévision française Canal+45 . Cependant, elle considère cette expérience comme non concluante : « J’ai arrêté parce que je me suis trouvée nulle. À la télé, je suis horrible »46.

Depuis, elle est présente sur les grands championnats, occupant un poste de consultante pour la presse, en particulier pour le journal L’Équipe.

Les Guignols de l’info

Sa grande notoriété avait fait d’elle un personnage incontournable pour Les Guignols de l’info. Elle est d’abord parodiée sur la volonté de toujours rendre apparent les logos de ses sponsors devant la télévision. Puis, elle y est présentée sous la forme d’un personnage toujours caché, fuyant les « Chinois du FBI », s’enfuyant toujours en fin de sketch en s’écriant « Cours, Pérec, cours ! », scène qui fait référence au filmForrest Gump.

Biographie

En 2008, elle a publié un livre intitulé Rien ne sert de courir… dont la partie la plus attendue est son explication sur les Jeux olympiques de Sydney, les évènements, sa fuite, et les événements de Singapour. En, le chanteur Alain Bashung avait écrit sur l’album L’Imprudence une chanson intitulée Dans la foulée qui était dédiée à Marie-Jo Pérec et relatait cet événement où il dénonçait le « lynchage médiatique » dont elle avait fait l’objet et s’interrogeait sur les sentiments paranoïaques de chacun47.

 

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Jos%C3%A9_P%C3%A9rec

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