Une équipe africaine prend part, pour la première fois, au Tour de France, la plus prestigieuse course cycliste qui a débuté il y a quelques jours.
La formation MTN-Qhubeka, qui signifie « aller de l’avant » en zoulou, a décroché son invitation à la Grande Boucle, une formation sud-africaine.
Sophie Ribstein, la correspondante BBC Afrique à Johannesburg, revient sur les enjeux de cette course pour une équipe africaine.
Peut-on parler de progrès pour le cyclisme en accueillant une première équipe africaine pour cette course ?
Oui, tout à fait et en ce moment dans cette équipe qui participe au Tour de France, il y a cinq coureurs africains, trois Sud-Africains et deux Érythréens. Et selon Doug Ryder, le leader de la formation, « il est temps de prouver que non, le cyclisme n’est pas un sport européen, mais bien mondial » et d’après lui, d’ici cinq ans, on pourra voir un coureur africain sur le podium de la Grande Boucle.
Les obstacles sont nombreux
• l’Afrique manque de routes en bon état,
• les bicyclettes sont souvent plus chères à l’achat qu’une voiture
• l’organisation de courses cyclistes n’est pas une priorité dans de nombreux pays
Cette formation a fait « un début de Tour solide », selon des medias sud-africains.
Deux de ses coureurs sont dans le top 50 du classement général, et seulement deux sont au-delà de la 100ème place.
Est-ce que le cyclisme n’est pas pour beaucoup, « le géant sportif endormi de l’Afrique » ?
Si, et justement l’objectif de Qhubeka est de changer les mentalités et de développer une culture du cyclisme.
Et ils souhaitent que la présence de l’équipe sur le Tour encourage les gens à suivre ce sport, ce qui attirera davantage de sponsors, qui à leur tour soutiendront davantage les coureurs et toucheront davantage de gens.
Le tour s’achève le 26 juillet sur les Champs-Élysees, à Paris.
Source: http://www.bbc.com/afrique/sports/2015/07/150709_cyclisme_south_africa
Commentaires
commentaires
[…] Negronews […]