• Accueil
  • >
  • SOCIÉTÉ
  • >
  • [SOCIÉTÉ] EST-CE QUE LES DISTRIBUTEURS CORÉENS EMPÊCHENT LES ENTREPRENEURS NOIRS DE TIRER PROFIT DU BUSINESS DES TISSAGES ?

[SOCIÉTÉ] EST-CE QUE LES DISTRIBUTEURS CORÉENS EMPÊCHENT LES ENTREPRENEURS NOIRS DE TIRER PROFIT DU BUSINESS DES TISSAGES ?

De nombreuses femmes noires portent des tissages, les apprécient pour diverses raisons et dépensent de l’argent pour les avoir.

Le business des extensions de cheveux rapporte 9 milliards de dollars principalement grâce aux dépenses des femmes noires. Quand on jette un coup d’œil sur la distribution, on constate qu’il y a un monopole coréen. Des femmes noires qui souhaiteraient distribuer, existent, mais les distributeurs coréens leur mettent systématiquement des bâtons dans les roues quant à l’acquisition des produits à vendre dans les magasins.

Selon la revue afro-américaine hebdomadaire Florida Courier :

« Se procurer des mèches, c’est très difficile, parce que les distributeurs sont coréens et la plupart du temps, ils vendront uniquement à d’autres Coréens. White a déclaré « Je dois acheter des mèches grâce au troc. C’est dur, mais si je n’ai pas plus de paquets de mèches, je serai obligé de fermer boutique l’an prochain. Les affaires sont dures en ce qui concerne les paquets de mèches.

Johnson a déclaré que certains distributeurs coréens affirment qu’ils ne vendront pas aux magasins trop éloignés de leurs autres clients. Cependant, quand elle a essayé de se faire fournir des mèches dans un lieu situé à Aliquippa (Pennsylvanie), où il n’y a pas d’autres magasins de produits de beauté, ils ne souhaitaient toujours pas la laisser acheter. Elle a affirmé qu’un distributeur lui a aussi raconté que les mèches qu’elle voulait, n’étaient plus en vente. Toutefois, quand elle est partie dans un magasin de produits de beauté coréen, les mèches en question étaient présentes.

Quand elle a posé des questions à ce sujet, on lui a dit que les propriétaires d’un magasin avaient dit au distributeur que si ce dernier avait vendu ses paquets à la jeune femme, ils auraient boycotté le distributeur. Elle a répondu qu’elle approuvait les règles d’affectation liées à l’emplacement du magasin, « mais qu’il était nécessaire qu’il y ait des régulations. Un magasin coréen ne devrait pas être en mesure d’établir sa dictature sur l’ensemble de l’industrie dans une région. »

Que vous portiez des tissages ou pas, on est d’accord que chaque industrie, en particulier une qui vaut des milliards, devrait être régulée ?

Et ce serait logique aussi que les femmes noires qui représentent la majorité des consommatrices, soient représentés de l’autre côté du comptoir.

White a une solution pour l’état actuel du business des tissages, qui se traduit par un appel aux chefs d’entreprise noirs :

White a annoncé que les Coréens réussissent dans cette industrie parce qu’ils se soutiennent les uns les autres, tandis que la communauté noire ne le fait pas. « Ils (les Coréens) ont les relations et travaillent entre eux. Nous nous moquons d’eux quand ils vivent ensemble, et qu’ensuite ils percent et ont quatre magasins dans notre communauté. Mais nous n’allons pas nous aider mutuellement. C’est un fait culturel. » Aucun des autres magasins dont les propriétaires sont noirs ne travaillent ensemble pour mettre en commun leurs ressources.

NegroNews avec flcourier.com via leur article « African-Americans missing profits on wigs, weaves »

Commentaires

commentaires

  • facebook Facebook
  • googleplus GooglePlus
  • twitter Twitter
  • linkedin Linkedin
  • linkedin Telegram
Précédent «
Suivant »