Les rôles entre l’Angola et le Portugal se sont inversés. Aujourd’hui touché par la crise, le Portugal se voit sauvé par une ancienne colonie : l’Angola. Ayant perdu de son influence politique, le pays est désormais une excellente plate-forme pour les riches Angolais qui ont des fortunes à investir. Avec une croissance de 7% tirée par les exportations de pétrole, l’Angola se trouve en situation d’aider son ancien colonisateur, le Portugal.
En pleine crise économique, ce dernier attire ainsi les investisseurs africains.
Signe que les temps ont changé, que le Portugal ne dicte plus sa ligne de conduite comme au temps des colonies.
Immobilier, domaines agricoles, secteurs bancaires et pétrolier, le Portugal est en déficit. Ancienne colonie portugaise, dont l’indépendance a été proclamée le 11/11/1975, l’Angola forte de ses 20 millions d’habitants, fait partie des pays les mieux dotés d’Afrique en ressources naturelles (pétrole, gaz, hydroélectricité, diamant, eau, mine agriculture, pêche).
L’économie repose essentiellement sur le pétrole qui contribue à 70% de son budget. Moins de dix ans après la fin d’une guerre civile qui aura ravagé le pays pendant 27 ans, l’ancienne colonie voit son économie en pleine essor. La banque angolaise BIC a ainsi acheté la ‘Banco portugues de negocios’ pour 40 millions d’euros. Soumis à une sévère crise d’austérité, les portugais se posent des questions sur leur avenir, à savoir où passent les finances du pays ? Un vieux pays européen dans une mauvaise passe lorgne avec envie une nation africaine en pleine essor.
Avec RFI
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