Le Brésil entend ainsi probablement lutter contre son image de pays dangereux qu’on lui assimile facilement (À noter cette contradiction du pays tropical « ami de tout le monde » mais risqué). Il faut dire que le Brésil a une vieille tradition de violence, les homicides ont longtemps été considérés comme des conflits d’ordre privé.
Le développement du pays et l’attrait des grandes villes ont entraîné le grossissement des bidonvilles et les complications qui s’en suivent (augmentation du chômage, l’essor de la criminalité).
Selon l’Institut Brésilien de géographie et de statistique (IBGE), moins de 1,8 million de personnes vivent dans les rues et sur les places des villes, et moins de 25% des villes mettent en place des politiques adaptées pour ces personnes.
Pourtant, le taux d’homicide à Rio de Janeiro ou Sao Paulo est bien plus bas que Caracas au Venezuela, Washington aux Etats-Unis ou encore Récif au nord du Brésil qu’on passe facilement sous l’anonymat.
Le Brésil est le seul pays du monde où les deux corps de police (militaire et civile) peuvent enquêter dans une même affaire. Il y a ainsi une certaine rivalité entre les polices déjà gangrenées par la corruption. Certains états du Brésil (le Minas Gerais par exemple) accordent des primes aux hommes qui font preuve d’efficacité…
Le fond du problème ne vient-il pas de là ? Comment faire régner l’ordre et mener une politique sécuritaire stable dès lors qu’un habitant de Rio de Janeiro sur trois fait confiance à la police ?
Source :torredibabel.com/
Commentaires
commentaires