En Libye, des réfugiés vivant dans un camp géré par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, meurent de tuberculose et d’autres maladies, a révélé un réfugié érythréen à la BBC Tigrinya.
Yonas Mehari a déclaré que quatre personnes étaient mortes dans le camp situé dans la ville de Zintan, dans le nord-ouest du pays, en février et mars, et que neuf autres étaient mortes plus tôt de maladies pouvant être traitées.
Le jeune homme a également affirmé qu’un grand nombre de réfugiés malades n’étaient pas traités rapidement et que les médecins ne se rendaient parfois dans le camp qu’une fois toutes les trois semaines. « Le centre médical [dans le camp] n’est pas hygiénique et les installations et le matériel médical sont rares», a-t-il ajouté.
Kidane Mengesteab, un autre réfugié érythréen, a confié, lui, avoir contracté la tuberculose en septembre 2018 et avoir été isolé avec d’autres patients dans une partie du camp. Les médecins lui ont donné des médicaments, mais ont ensuite « disparu », le laissant sans soins pendant un mois.
Puis les médecins sont revenus et lui ont donné des médicaments pendant trois mois. Il ne les a pas revus depuis.
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