RCA : AFFRONTEMENTS DE BRIA AU MOINS 100 MORTS

Mardi 20 juin 2017, la République Centrafricaine était « encore » le théâtre d’affrontements meurtriers à Bria, dans le Centre-Est du pays. De violents affrontements qui ont fait près d’une centaine de victimes, selon le dernier rapport diffusé ce mercredi par le maire de Bria Maurice Belikoussou et le curé de la ville, l’abbé Gildas Gbénai.

Ces affrontements ont eu lieu au lendemain de la signature à Rome, par 13 groupes rebelles ou milices sur les 14 que compte le pays, d’un accord prévoyant un cessez-le-feu immédiat, sous le parrainage de la communauté catholique Sant’Egidio. Des affrontements qui ont opposés différents membres d’un groupe armé, proches pour certains des miliciens anti-balaka et pour les autres d’un groupe de l’ex-coalition musulmane Séléka.

Selon des sources locales, deux jours avant, le chef de « l’UPC dissidente »(ex-Seleka) à Bria, Ahmat Issa, avait été tué dans une embuscade près de Bria. Les observateurs craignaient des opérations de représailles dans cette ville qui avait déjà été le théâtre de tueries mi-mai. Les combats ont eu lieu principalement au PK3,  aux abords du camp de déplacés où près de 30 000 personnes s’étaient réfugiées sous la protection de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca). L’ex-Séléka soupçonnait la présence de miliciens anti-Balaka, fondus parmi les réfugiés.

Ce énième conflit, vient compliquer davantage la situation en RCA, alors qu’un accord (signé Lundi 19 juin 2017 à Rome, ndlr) de cessez-le-feu semblait être la voie de l’apaisement dans ce pays. Des affrontements qui démontrent la difficulté de la RCA de trouver des voies solubles pour une sortie de crise plus que souhaitée.

Cliquez ici pour lire le texte sur l’accord

NegroNews

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