Au lendemain de l’élection présidentielle qui a vu Uhuru Kenyatta se voir, du fait des premier chiffres publiés par la commission, en passe d’être réélu président de la république du Kenya, les contestations émanant du front de l’oppositon plonge le pays dans une situation d’incertitude. La véritable crainte émane de ce que, déjà en 2007 et 2013, des milliers de personnes avaient perdu la vie du fait de ces contestations.
Si l’opposition se fait virulente en contestant les résultats, il faut dire que les différents observateurs de l’Union Africaine, de l’Union Européenne, du Commonwealth et de la Fondation Carter, présents sur les lieux, ont quant à eux assuré de la qualité du procesus électoral. John Kerry s’est d’ailleurs exprimé en affirmant en substance qu’il ne revenait pas à la rue de d’organiser ou de décider de l’issue d’une élection, mais plutôt aux instances créée à cet effet.
La coalition de l’opposition menée par Raïla Odinga n’entend pas « se laisser voler la victoire ». Pour ladite coalition, son candidat vient en tête avec 8 millions de voix contre 7,75 millions pour Uhuru Kenyatta.
Si la situation est déjà assez critique, il faut dire que ce vendredi, tout le monde craint une escalade de violences. En effet, la Commission électorale a promis de dévoiler le nom du vainqueur , à l’issue de la compilation des résultats complets de toutes les circonscriptions du pays. Espérons que Nairobi ne sombre pas dans une énième violence qui fera périr plus d’un.
NegroNews
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