C‘est ce 31 août que commence le procès du procès du fameux écrivain et historien camerounais : Enoh Meyomesse, qui comparait devant le Tribunal Militaire de Yaoundé.
Un procès bien particulier car les chefs d’accusation parmi lesquels figurent une tentative de coup d’État, l’organisation de malfaiteurs et le vol aggravé d’1 kg d’or restent sans fondement.
L’influence du président actuel, Paul Biya, semble être plus que présente dans ce qui apparait comme une parodie de procès reposant sur une accusation à charge menée à l’encontre de l’intellectuel qui a auparavant connu la torture et la maltraitance en détention.
En effet, emprisonné depuis le 22 novembre 2011, M.Meyomesse est en fait un prisonnier politique persécuté par le pouvoir en place en raison de ses prises de position contre la corruption, le détournement de fonds et toute autre sorte de crime comis par l’oligarchie qui contrôle toutes les ressources du pays, laissant ainsi des millions de Camerounais lutter contre la pauvreté et le dénouement.
Écrivain engagé et activiste politique de choc, il est logique qu’il se soit attiré l’inimitié du gouvernement de Biya en dénonçant de façon pertinente les travers de cet état néo-colonial aux mains de la France et exploitant sans états d’âme le peuple.
Des manifestations de soutien sont prévues dans tout le Cameroun et notamment a Yaoundé le jour de l’ouverture du procès.
Commentaires
commentaires