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LE PARLEMENT NIGÉRIAN MENACE LE PRÉSIDENT BUHARI DE DESTITUTION

LE PARLEMENT NIGÉRIAN MENACE LE PRÉSIDENT BUHARI DE DESTITUTION

Alors qu’il espère se faire réélire à la présidentielle prévue en 2019, le président Buhari, élu en 2015 sur la promesse de vaincre l’insurrection du groupe jihadiste Boko Haram et de lutter contre la corruption, voit son bilan très critiqué. Les parlementaires nigérians ont menacé, ce mercredi 6 juin, le président Muhammadu Buhari de recourir à une procédure de destitution si des mesures fortes ne sont pas prises pour endiguer la corruption et rétablir la sécurité dans le pays.

Ibrahim Idris, chef de la police fédérale, est accusé de “ne rien faire” pour empêcher les violences. Les deux chambres du Parlement au Nigéria ont affirmé que l’Assemblée nationale exige notamment le limogeage des principaux responsables de la sécurité qui seraient incapables de protéger les vies et les biens privés. Cette résolution prise après une « session conjointe » tenue à huis clos à Abuja, indique selon l’AFP que : l’exécutif « n’hésitera pas à [recourir à] ses pouvoirs constitutionnels si rien n’est fait ».

Le groupe parlementaire du parti APC majoritaire au niveau des deux chambres parlementaire, a dénoncé la résolution prise “sans vote”, à l’issue d’une réunion à laquelle ont pris part “presque exclusivement” des parlementaires de l’opposition. La présidence n’a pas commenté dans l’immédiat la résolution publiée par le service de communication du président du Sénat, Bukola Saraki, ancien cadre du People’s Democratic Party (PDP, au pouvoir de 1999 à 2015), devenu membre du All Progressive Congress (APC), au pouvoir. Une rivalité très affichée oppose M. Buhari et le président du Sénat ambitieux du pouvoir présidentielle selon les médias nigérians.

Bukola Saraki a été objet d’une interpellation par la police ce dimanche où il a été interrogé sur son rôle présumé dans des braquages de banques en avril. Les présumés suspects arrêtés l’auraient désigné comme commanditaire.

L’action du gouvernement de Buhari est de plus en plus critiquée même dans les rangs de son propre parti APC majoritaire au sein des deux chambres du Parlement, mais déchiré par les dissensions internes.

DUNAMIS ADJIGO

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