Une soixantaine d’hommes encagoulés, vêtus de noir, connus pour leur méthodes musclées se sont depuis février dernier érigés comme une force parallèle à la police guyanaise, aux cotés de nombreuses autres associations. Les 500 frères sont d’ailleurs soutenus par les élus locaux et la population, pour leur capacité à gérer d’éventuels débordements. C’est cette même organisation qui a également accueilli la délégation envoyée par le gouvernement pour trouver une solution de sortie de crise.
Si les 500 frères savent se montrer fermes pour maintenir l’ordre dans la ville, ils savent également faire comprendre au gouvernement leurs exigences. C’est donc cette fermeté qui a permis au groupe d’exiger à la délégation interministérielle de retourner en métropole chercher la ministre, la seule avec laquelle ils souhaitent discuter.
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