Le parti au pouvoir en Afrique du Sud l’ANC fêtait ses 105 ans d’existence ce dimanche, dans un stade de Soweto. L’occasion était donc donné au Président Zuma de faire une analyse sur les raisons du mal-être du parti et de sa perte de vitesse.
« L’ANC a entendu le message envoyé par le peuple en août. Nous reconnaissons que nous avons fait des erreurs… Quand les responsables et les membres de l’ANC sont corrompus et volent, ils trahissent les valeurs de l’ANC, notre peuple et notre pays. Nous n’autoriserons plus cela ! Le message que les gens ont voulu nous faire passer c’est que nous sommes très occupés à nous battre entre nous et que nous ne prenons pas assez compte de leurs besoins….L’ANC doit-être uni, afin que nous soyons capables d’unir les gens contre nos ennemis communs : le chômage, la pauvreté et les inégalités… » a affirmé le Président de la République sud-africaine et du parti. Par ces mots là, Jacob Zuma a clairement imputé la cuisante et historique défaite des municipales à la classe dirigeante du parti. Selon lui, les vrais questions, les vrais problèmes des sud-africains sont relégués au second plan par des luttes intestines et fratricides au coeur même du parti.
Malheureusement, ces luttes de pouvoirs ne sont pas près de finir. Il faut avoir le courage de se le dire. L’année 2017 s’annonce déjà bien périlleuse pour l’ANC. En effet, le parti doit élire un nouveau dirigeant et cette élection risque de laisser beaucoup de plaies béantes. Si l’ANC a perdu les municipales, il reste tout de même le principal partie du pays. Ainsi son Président qui sera en lice a toutes les chances de devenir le successeur de Jacob Zuma à la tête du pays.
En l’état actuel des chose, le favori pour la présidence du parti n’est nul autre que Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente sortante de la commission de l’Union Africaine et ancienne épouse du président. La candidate a le soutien de la très influente ligue des femmes du parti.
NegroNews
Commentaires
commentaires