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[LA PAROLE EST À VOUS] RECONNAISSANCE ET RÉPARATIONS POUR L’ESCLAVAGE, CHAQUE ANNÉE C’EST LE MÊME BOUCAN ÉMOTIONNEL

NegroNews vous présente le texte de Kouokam Pa’Hom, un membre de l’organisation panafricaine KEMWANA. Ce texte est à propos des personnes ou associations qui réclament sans cesse, à plus forte raison au mois de mai, des réparations pour l’esclavage. Est-ce une perte de temps ? Pourrions-nous un jour être en droit de réclamer ces réparations ? Les réponses à ces questions sont par ici.

Chaque année au mois de mai, c’est la même histoire. Polémiques autour des commémorations et d’éventuelles réparations.

Bon, il faut être clair là-dessus: C’est une perte d’énergie vaine. L’engagement est parfois réelle, mais quelles erreurs tactiques et stratégiques !
Qu’est-ce que la France y gagne ? Rien. Pourquoi ferait-elle ce cadeau ? C’est pareil pour l’Angleterre, les États-Unis ou encore les Pays-Bas…

La France serait donc votre mère pour vous faire des cadeaux sans exiger de contreparties ? Dans ce cas, cette attitude deviendrait compréhensible, et quiconque serait en droit de considérer les auteurs de ces demandes comme oncles Tom.

Si vous vous considérez panafricains, laissez tomber pour l’instant (répétons: Pour l’instant) ces histoires de reconnaissance, commémorations et réparations. On ne demande rien, on n’exige rien tant qu’on n’en a pas le niveau pour pouvoir exiger.
Où est votre terre ? Où est votre gouvernement ? Au nom de qui faites vous vos demandes ? Où sont vos symboles de puissance qui pourraient appuyer vos exigences ?

En se focalisant sur les commémorations et demandes de réparations, vous faites le jeu de vos adversaires, car vous leur permettez de vous faire tourner en rond chaque année. Au mieux, vous obtenez un défilé ressemblant à un carnaval sur un boulevard parisien et qui se termine en boîte de nuit (ça a déjà été le cas, et ça arrivera encore).

Vous vous focalisez sur quelque chose qui va principalement dépendre du bon vouloir de votre adversaire. Et ça, c’est une erreur tactique incroyable dans sa contre-productivité !

Pour l’instant, rentrez chez vous et possédez de la terre, ne dépensez que dans la communauté, engrangez de l’argent, engagez-vous en politique sur le continent, devenez puissants.

C’est cette puissance qui vous permettra après d’exiger ce que vous voulez du monde. Dans une stratégie panafricaine, voici la bonne tactique concernant l’esclavage. Le reste n’est pour l’instant que perte de temps et trahison.

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