LA GAMBIE ATTEND SON PRÉSIDENT !

Après 6 semaines de crise politique, Yahya Jammeh s’est envolé pour la Guinée Équatoriale, libérant ainsi le pays de toute cette pression qui l’opprimait, obligeant des dizaines de milliers de personnes à fuir la Gambie. Un climat austère règne encore dans le pays, obligeant l’armée sénégalaise à statuer encore le temps de s’assurer de la sécurité de la capitale.

Mais il est temps qu’Adama Barrow rentre en Gambie, qu’il prenne fonction et qu’il conduise le pays dans ce que beaucoup souhaite être une nouvelle ère. « Il faut qu’Adama Barrow rentre le plus rapidement possible dans le pays. Il ne faut pas qu’il y ait un temps de latence, il ne faut qu’il y ait une période où la Gambie se retrouve justement sans chef de l’Etat sur le territoire », a déclaré Mohamed Ibn Chambas, le représentant des Nations unies dans la sous-région, juste devant l’avion lorsque l’ex-président Yahya Jammeh partait. Il ne faut pas que la Gambie se retrouve sans président sur le territoire, et ça la Cédéao l’a compris.

Elle a néanmoins pris de grandes mesures sécuritaires, notamment en déployant plus de 7000 soldats sur le territoire en plus des 4000 militaires nigérians et sénégalais qui se sont acquitté de la mission de « nettoyer la capitale ». « Cela nécessitera qu’on puisse mettre un certain nombre d’accents sur la sécurité et la défense. Ensuite, mettre l’accent sur l’unité nationale pour qu’il n’y ait pas de chasse aux sorcières, et ensuite nous devons mobiliser une partie des troupes pour que, pendant un certain temps, on puisse vraiment s’assurer que le calme est définitivement revenu, qu’il n’y a pas d’actes de sabotage, que la sécurisation est bien faite », énumère Marcel Alain de Souza, le président de la Commission de la Cédéao.

Adama Barrow, qui attend le signal de la dite commission pour pouvoir décoller du Sénégal où il est toujours réfugié, pour enfin commencer à mener son action. Former son gouvernement, nommer un vice-président, remettre de l’ordre dans le pays et répondre aux nombreuses attentes des Gambiens, d’importantes tâches qui attendent le président gambien. Dans un entretien accordé à la BBC, ce dernier a d’ores et déjà annoncé la suppression de l’agence nationale des renseignements. Et surtout, la mise en place d’une Commission vérité et réconciliation, afin qu’il n’y ait pas de chasse aux sorcières contre les partisans du président déchu.

NegroNews

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