KEMI SEBA EXPULSÉ EN FRANCE

L’activiste et combattant de la première heure pour la cause noire, Kemi Seba, a été expulsé hier du Sénégal pour la France.

Si hier rien n’était précisé sur le lieu de chute de M. Séba, aujourd’hui tout semble être claire comme de l’eau de roche: Kemi Séba à été expulsé vers la France. Quoi de plus absurde, que de voir un africain être expulsé de ses terres pour une terre qui n’est pas la sienne. Aux temps coloniaux, ça n’aurait pas choqué, mais aujourd’hui, c’est une aberration des plus totales. Surtout quand on sait qui est Kemi Séba, quel est son combat…

Expulsé pour des raisons « de trouble à l’ordre public  » selon le Ministère de l’intérieur sénégalais, Kemi Séba avait été interpellé « chez lui », et conduit vers le commissariat de Dieuppeul, sans même savoir pourquoi. Ce dernier, a ensuite été conduit vers l’aéroport pour être expulsé du territoire sénégalais. Sans réunir ses affaires, sans dire au revoir à sa famille.

Le mois dernier, le président de l’ONG Urgence Panafricaniste, Kémi Séba, avait été interpellé et placé en détention préventive pour avoir cramé un billet de banque, lors d’une manifestation Anti CFA. Relâché quatre jours après, il avait multiplié les sorties fracassantes, dans lesquelles il s’indignait de l’attitude des chefs d’Etats africains et leur fonction vassalique vis-à-vis de la France. Le président sénégalais Macky Sall, a pris pour son grade, il a été traité de lâche et de traître.

Le parquet de Dakar a fait appel de ce jugement.

Probablement en guise de représailles, le sulfureux et polémiste Kemi Séba de son vrai non Gilles Capo Chichi, a été rapatrié en France… oui il a la nationalité française.

Il a atterri à l’aéroport parisien d’Orly, où un comité d’accueil d’une vingtaine de personnes l’attendait, selon l’AFP.
Pour ses proches, cette expulsion est arbitraire et injuste. Trois ONG – la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) et Amnesty International Sénégal – ont « dénoncé ce procédé tout à fait arbitraire qui viole le droit au recours prévu pour les personnes visées par des arrêtés d’expulsion ».

En attendant les manifestations prévues pour le 16 septembre, voyons comment les choses évoluent du côté du leader du Front Anti CFA. Pour les siens, le « Combat Continue ».

NegroNews

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