UNE JEUNE ÉTUDIANTE HAÏTIENNE FROIDEMENT ASSASSINÉE

Une étudiante haïtienne en République dominicaine, a été assassinée à Santo-domingo dans la nuit du 21 au 22 juin 2017. Le corps de l’étudiante, tuée par balle, a été retrouvé aux abords de la route. En 3e année des sciences administratives à l’Université Catholique, Miguelita Marie Sheelove Thomas était âgée de 24 ans.

« Elle avait des cours entre 7h et 10 dans la soirée. Elle n’était pas rentrée mardi soir » a déclaré son frère Frantzy Thomas. « Je suis allée la chercher mercredi très tôt à l’université sans la trouver. Je suis donc allée faire une déclaration à la police. Arrivé là-bas, j’ai vu sa photo, elle a été tuée ».

Des agents de la direction des enquêtes criminelles de la police nationale orientale de Santo Domingo avaient procédé, dimanche dernier, à l’arrestation du présumé auteur de l’assassinat de la Jeune Etudiante haïtienne Miguelita Marie Sheelove Thomas, mercredi soir, à Santiago. Il s’agit du ressortissant haïtien Williamson Hilaire.
L’information a été confirmée par Dominique Walestor, le secrétaire à l’ambassade d’Haiti à Santo Domingo. Le présumé assassin est passé aux aveux, a dit M. Walestor. D’ailleurs il affirme détenir une vidéo dans laquelle Williamson Hilaire, un autre étudiant de l`université, a avoué son crime parce qu`il a été rejeté par cette fille qu`elle aimait éperdument.

Williamson Hilaire (Moreno), 33 ans, est détenteur d`un passeport au numéro SD3979407 et réside à la 5e rue. N ° 34, grand, quartier de Los Molinos, Los Frailes. Il a été capturé par mandat n ° 14998-ME-2017.
Au moment de l’arrestation de Williamson Hilaire, les policiers ont saisi un pistolet illégal de marque Prietro Bereta, calibre 380 n ° 425-PY25644, avec chargeur et trois projectiles, il a admis avoir tué de deux balles Miguelita Shilove Marie Thomas.

Après avoir été arrêté et interrogé, Hilaire a admis l’acte commis et a conduit les policiers à un terrain ouvert où il avait jeté le sac à dos de sa victime.
Le sac à dos a été récupéré et à l’intérieur se trouvaient un téléphone cellulaire noir IPHONE, un iPod pour écouter de la musique, un parapluie, tous les documents personnels de la défunte, et deux cartes d’étudiant, 60 gourdes, $ 50.00, un livre.

D’après le GARR (groupe d’appui aux rapatriés et aux refugiés), peu de temps avant sa mort, Miguelita résidait avec ses sœurs et son frère en République dominicaine depuis plus de trois ans. Ce, en vue de poursuivre leurs études universitaires. Son père, Elou Jean Thomas et sa mère, Ania Docteur, vivent respectivement aux États-Unis et en Haïti. Il a toutefois rappelé que la victime précitée n’est pas la seule étudiante haïtienne à être tuée en territoire dominicain dans des conditions similaires. À titre d’exemple, il a cité, entre autres, Rooldine Lindor, l’unique fille de sa famille, une jeune étudiante en génie informatique, niveau II, à l’Université dominicaine Utesa. Elle avait été violée, puis sauvagement exécutée le 12 juillet 2011 à Santo Domingo par des criminels dominicains.

Dans sa candeur, souligne le Groupe, elle s’était rendue auprès de ces meurtriers pour négocier le loyer d’un nouvel appartement. À ce titre, il a tenu à préciser que les deux principaux accusés Eddy Sterling Mendoza et son complice Rafael Alberto Arias Carcia ont été appréhendés et déférés à la justice. Le premier auteur principal du crime avait écopé de 30 ans de prison.

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