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[INSPIRATION] UN JEUNE TOGOLAIS INVENTE UNE IMPRIMANTE 3D AVEC DES DÉCHETS INFORMATIQUES

L’Afrique noire manque certes toujours cruellement d’infrastructures de base mais elle a des idées. Et sur ce continent miné par le chômage et que l’on pourrait croire condamné à ne jamais prendre l’envol économique qu’il attend, les motifs de satisfaction sont rares. Il est un domaine pourtant ou l’Afrique démontre une capacité d’innovation singulière, déjouant ainsi tous les pronostics : la haute technologie.

Du bricolage à la start up

C’est sans doute parce que la situation difficile du continent impose des contraintes très fortes à ses habitants que l’ingéniosité et l’esprit d’innovation à l’africaine sont en passe de devenir l’un de ses points forts. Y compris, et c’est paradoxal dans le domaine des hautes technologies. Aujourd’hui la débrouille à l’africaine que l’on connaissait par exemple dans le domaine du recyclage et de l’entretien de voitures hors d’âge en provenance du vieux continent s’est étendu aux téléphones portables et autres ordinateurs et tablettes. Pour combler la « fracture numérique » avec le monde développé, de plus en plus applications « made in africa » voient aussi le jour. Et cela va du simple bricolage de rue à ce qui ressemble à s’y méprendre à de véritables petites start up.

Bientôt une « Silicon Valley » de la savane ?

L’Afrique, c’est aussi un marché immense. D’ailleurs les géants du secteur ne s’y trompent pas. Le fabricant de microprocesseur Intel s’est récemment associé avec un opérateur de téléphonie kényan pour lancer un Smartphone dédié à la clientèle du pays. Comme nous l’apprend aussi un article du Point, tour à tour, Microsoft avec un programme de formation, IBM avec un centre de recherche s’implantent sur ce terrain encore sous-exploité. Au Kenya, on s’est même lancé dans un projet pharaonique sensé offrir une alternative africaine à la Silicon Valley américaine. Située à 60 km de Nairobi, Konza City devrait à terme permettre de créer 80 000 emplois dans le secteur. Preuve que ce projet n’a rien de farfelu, la Banque de Développement Africaine vient d’annoncer un don de 100 million de dollars début octobre pour financer une partie des infrastructures nécessaires.

Vidéo: http://youtu.be/Omtce1APFGY

Source : arte tv
http://www.arte.tv/fr/l-afrique-de-la-debrouille-2-0/7669520,CmC=7669516.html

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