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[INSPIRATION] CES SAVANTES ET SAVANTS NOIRS EXCLUS DE L’HISTOIRE BLANCHE

 

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TEBELLO NYOKONG – DONATIEN MAVOUNGOU – EDGAR HARDY
VITAL VITIUM

Le prétexte souvent invoqué par les descendants de colonisateurs, esclavagistes, racistes, suprématistes, falsificateurs et hypocrites est « qu’ils ont apporté la civilisation et la religion aux peuples sauvages et indigènes d’Afrique », quelle prétention ! Comme le décrivait un des leurs, l’historien français Fabre d’Olivet (1767-1825) : « Des peuples encore à l’état semi-sauvage, barbares » alors qu’ils doivent tout aux africains, a l’Egypte noire pharaonique et au continent noir de nos jours. Nous parlons en termes des domaines éducatifs et technologiques à savoir la philosophie, la religion, l’ésotérisme, la médecine, la pharmacie, l’écriture, les mathématiques, l’algèbre, la science, l’Astrologie, la construction des grands bâtiments, temples et bien d’autres.

L’Afrique est réellement et sous aucun doute le berceau de l’humanité. Ce sont encore les noirs africains qui conquirent les premiers plus de la moitié de notre planete et les preuves abondent énormément dans ce sens. Les peuples comme les « Negritos » de la Chine, du Japon, de la Corée, des Philippines, de la Taïwan, de l’Amérique du Sud, d’Inde et les Aborigènes d’Australie sont les preuves encore vivantes de la présence des noirs partout sur notre planète longtemps avant la naissance de Jésus-Christ et la Conférence de la honte ou communément appelée la Conférence de Berlin de 1884-1885, dépeçant l’Afrique en plusieurs morceaux ou protectorats occidentaux, facilitant beaucoup plus tard la Colonisation et la Mondialisation de nos jours.

Nombreux furent ces grecs tels Pythagore, Thalès et bien d’autres furent des étudiants des dizaines d’années durant en Afrique, précisément dans les quartiers ou loges des grands-prêtres noirs égyptiens de la ville de Memphis, autrefois la capitale de l’Empire pharaonique et grand centre d’attractions, comme l’Europe ou les Etats Unis d’Amérique le sont de nos jours. Suite à leur formation dans tous les domaines, ces grecs sont rentrés chez eux avec de nouvelles connaissances qu’ils ont à leur tour modifiées et codifiées afin d’effacer toutes traces africaines. L’on parlera entre autres des théorèmes de Pythagore comme si ce dernier avait les facultés mentales et intellectuelles suffisantes pour faire siens des grands théorèmes ou des grandes théories/découvertes du génie noir.

Comment espérez-vous qu’un semi-sauvage puisse en l’espace de peu de temps dépasser le génie intellectuel de son maitre et éducateur ? Est-ce dire que ces occidentaux sont réellement des savants et des génies nés ?

Si tel est le cas, alors pourquoi s’approprient-ils les multiples inventions des noirs depuis la traite négrière, l’esclavage à nos jours et tentent vaille que vaille de faire passer ces inventeurs pour des fraudes, des malades mentaux et autres descriptions dérogatoires, désinvoltes ?

Pourquoi dégagent-ils suffisamment d’énergies et de moyens financiers afin de distraire toute l’humanité avec des contre-vérités et préjugés à l’encontre des noirs, sans oublier les sévices corporels, les crimes racialement motivés, les humiliations et autres traitements inhumains, pour des personnes prétendant être des personnes civilisées ? Est-ce cela la véritable nature du civilisé ?

Pourquoi ne disent-ils pas que l’Afrique est dans cette état car durant 5 siècles le Portugal, l’Espagne, la France, la hollande et l’Angleterre se sont coalisés pour anéantir les amérindiens puis les africains et ainsi effacer leurs apports dans les domaines de la culture et des sciences.

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TEBELLO NYOKONG (Afrique du Sud)
Conceptrice d’un traitement luttant contre le cancer (alternative de la chimiothérapie)

Née le 20 Octobre 1951, au Lesotho en Afrique du sud, Tebello NYOKONG est une brillante scientifique qui a obtenu sa licence ès sciences (B.Sc.) à l’Université du Lesotho en 1977, ainsi qu’un diplôme d’enseignante (Concurrent Certificate in Education). Elle a par la suite poursuit sa formation au Canada, obtenant sa Maîtrise ès sciences (M.Sc.) en chimie à l’Université McMaster en 1981 et son Doctorat (Ph.D.) en Chimie à l’University of Western Ontario en 1987.

De 1987 à 1991, Tebello Nyokong décide de rentrer au pays pour enseigner la chimie physique et inorganique à l’Université du Lesotho. En 1991, elle accepte un poste de Maître de conférences à l’Université de Rhodes en Afrique du Sud et obtient le titre de Professeur en 2001. En 2007, elle est nommée Professeur-chercheur au Ministère sud-africain des Sciences et des Technologies et au National Research Foundation dans le domaine de la chimie médicinale et des nanotechnologies.

Elle a consacré sa carrière scientifique à la synthèse et la caractérisation d’un groupe de composés de la famille des phthalocyanines, communément utilisés comme colorants pour les jeans. Ces molécules ont beaucoup d’applications : s’activant à la lumière, elles permettent de détecter les agents polluants dans les eaux de surface et de traiter certains cancers.

Les résultats des recherches de Tebello Nyokong promettent des applications de grande envergure dans le domaine médical. Elle a développé de nouvelles variétés de médicaments à base de phthalocyanines, utilisés dans le cadre d’un traitement innovant du cancer appelé thérapie photodynamique. Cette nouvelle méthode utilise les colorants aux phthalocyanines, qui sont inertes et sans danger, mais peuvent être activés au contact d’un faisceau laser rouge et utilisés pour cibler de façon sélective les tissus cancéreux. Ainsi, contrairement à la chimiothérapie, les effets du traitement peuvent être localisés. Le traitement offre donc une alternative beaucoup plus économique et beaucoup moins invasive.
Les recherches du Professeur Nyokong aboutissent également à des applications pour la fabrication de capteurs de molécules. Ce travail pourrait contribuer au développement de nouvelles méthodes d’identification précoce des maladies. Par exemple, dans certaines zones rurales d’Afrique du Sud, un lien a été établi entre une forme de cancer de l’œsophage et des toxines présentes dans des produits à base de maïs. La détection de ces toxines permettrait de sensibiliser les populations de ces zones et de prévenir la maladie. Tebello Nyokong participe également à des recherches sur le développement de méthodes de décontamination environnementale (par exemple des insecticides ou des désherbants), des travaux connus pour leur complexité et pour lesquels une solution serait extrêmement utile.
Au-delà de ses nombreux projets et de ses recherches pionnières sur la thérapie photo dynamique, le Professeur Nyokong est une enseignante qui partage le plaisir d’échanger avec ses étudiants. Elle se consacre à la formation de jeunes chimistes et reste un modèle d’exception pour les jeunes Sud-Africaines qui se destinent à des carrières scientifiques
Tebello NYOKONG Par elle-même Alterner l’école primaire et la garde des moutons
Jeune fille au Lesotho (un royaume montagneux entièrement entouré par l’Afrique du Sud), Tebello Nyokong allait à l’école certains jours, lorsqu’elle ne gardait pas le troupeau. « Lorsqu’on est berger, il faut connaître la nature pour survivre. Même adolescente, on m’a donné des tâches traditionnellement réservées aux garçons. Je pense que l’effet a été positif, puisque j’ai eu l’opportunité d’explorer » note-t-elle.
Ses professeurs de mathématiques et de sciences étaient excellents, mais elle a été peu conseillée lorsqu’elle est entrée au secondaire. « Parmi mes pairs, on pensait généralement que les sciences, c’était dur – et donc pas pour les filles » dit-elle. « Et j’ai fini par le croire. J’ai passé trois ans à étudier des disciplines littéraires, que je n’appréciais pas vraiment. Enfin, deux ans avant la fin du lycée, j’ai décidé d’intégrer un cursus scientifique. C’était risqué de prendre un nouveau chemin, mais j’ai trouvé ma voie ! »
Elle a dû mettre les bouchées doubles pour rattraper son retard. « J’ai passé des jours et des nuits à lire la physique, la biologie et la chimie, et j’ai dû travailler dur en mathématiques, mais j’ai adoré chaque moment » dit-elle. « J’ai obtenu mon examen d’entrée à la fac avec de bonnes notes, même si je n’ai pas pu suivre les cours tout de suite car j’ai dû travailler pour aider ma famille pendant un an, mon père étant très malade. »
Son père voulait qu’elle étudie pour améliorer ses conditions de vie. « Il croyait en moi et m’a toujours encouragée, même s’il ne comprenait pas très bien de quoi traitaient mes disciplines.
Les plus grands défis
Etre mère et doctorante n’avait rien de facile. Plus tard, la solitude académique a constitué un nouveau défi. « Il n’y avait personne à qui parler de ma recherche, de ses bons et mauvais côtés. Personne pour me guider. Si je trouve le moyen, je vais m’assurer qu’aucune femme n’ait à subir cela » promet-elle.
Ses recherches ont des applications très concrètes, Tebello Nyokong travaille sur le développement de médicaments pour traiter le cancer. « Ma bonne étoile (si je peux l’appeler ainsi) m’a enfin souri lorsque j’ai reçu un appel du National Laser Center : quelqu’un allait visiter mon université et souhaitait me rencontrer au sujet d’un prêt de lasers » se souvient-elle. « J’avais essayé de faire des recherches au laser, sans laser, car je ne pouvais pas me les offrir. Ce fut le tournant. J’ai demandé les lasers et je les ai eus. C’était un moment très fort, lorsque le premier test de mes médicaments pour le cancer a révélé une activité forte sur la tumeur. Je savais que j’étais sur la bonne voie !
Inspiration, motivation et détermination
« Mes étudiants, surtout ceux en master et en thèse, sont ma source de motivation. Leur goût d’apprendre est pour moi une source d’inspiration. » Une autre source de motivation pour Tebello Nyokong est son désir de « réussir pour toutes les femmes, pour tous les Noirs, et pour les Africains dans leur ensemble. Je trouve que l’Afrique a été dépeinte comme un continent seulement touché par la guerre et la faim, et je veux montrer que ce n’est pas le cas. » Elle rêve de voir plus d’étudiants choisir des carrières scientifiques. Elle souhaite voir des jeunes aux premières lignes du développement scientifique en et plus généralement en Afrique, car beaucoup de ses étudiants proviennent d’autres pays africains. Sur le plan plus personnel, elle souhaite aider et encourager d’autres femmes à s’engager dans la recherche, surtout des jeunes, pour qu’elles puissent bénéficier de modèles et pour « rompre le cercle de l’isolement. »

« Je me bats d’abord pour changer l’image déplorable de l’Afrique. On ne parle que de ses guerres interethniques, de la faim… jamais des réussites. En formant aujourd’hui des étudiants au niveau master et doctorat, j’essaie d’apporter un peu de lumière à ce continent. »

https://www.youtube.com/watch?v=L21UD9a-cbM
http://www.africansuccess.org/visuFiche.php?id=383&lang=fr
http://www.nextafrique.com/leadership/success-stories/28-professeur-tebello-nyokong-laureate-du-prix-loreal-unesco-2009
http://www.trucsdenana.com/actu-culture/article/7394/la-nana-du-mois-de-mars-professeur-tebello-nyokong
http://afrikhepri.org/une-scientifique-africaine-trouve-traitement-contre-cancer/

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DONATIEN MAVOUNGOU – (Gabon)
Inventeur d’un vaccin contre le Sida

Né le 28 août 1947 à Ndendé dans le département de la Dola (sud du Gabon), le biochimiste, professeur Donatien Mavoungou est l’inventeur d’un vaccin contre le Sida, appelé l’IMMUNOREX TM (anciennement dénommé IM28-IMMUNOR). Ce vaccin a déjà été testé sur plus de 200 malades en France et n’a présenté aucune réaction négative sur ces derniers. Ce remède aux dires du chimiste gabonais serait actuellement le plus avancé de tous les vaccins contre le Sida au Monde au sein des grands centres de recherche. Le professeur Mavoungou et son équipe de scientifiques compte établir un partenariat avec les autorités gabonaises, au sujet de ce vaccin dans l’optique de mener conjointement les essais cliniques jusqu’à la commercialisation du vaccin.

C’est le 6 juin 2014 à Libreville, que le professeur Donatien Mavoungou a présenté le fruit de ses recherches pour la lutte contre le Vih-Sida. Pour cette fois, le Pr et ses collègues ont présenté l’Immunorex TM, un vaccin testé dans la deuxième phase et qui a déjà été essayé sur 200 malades en France, sans qu’aucune réaction négative n’ait été enregistrée.
La molécule de ce vaccin a été baptisée «Tat Oyi» et elle devrait aider le système immunitaire des patients séropositifs VIH1 à reconnaître cette protéine et à la neutraliser. Le vaccin du Pr Mavoungou est présenté comme le plus avancé de tous ceux qui sont actuellement au stade de recherche dans les grands centres de recherche.
«Nous avons actuellement un vaccin thérapeutique contre le Sida, qui est à ce jour un des rares au monde à avoir réussi à entrer en phase 2, avec une autorisation d’arrêt de trithérapie pendant deux mois», a déclaré le Pr Mavoungou aux journalistes.
Les autorités gabonaises et les partenaires au développement ont été vivement invités à soutenir les recherches menées par le professeur Donatien Mavoungou et son équipe.

Après 15 ans de laborieuses recherches fondamentales et cliniques, un espoir concret permettra prochainement à des millions de malades de pouvoir accéder à un traitement non toxique et efficace dans la restauration et le renforcement du système immunitaire dans les traitements tels que le VIH/SIDA, la Tuberculose, le Diabète, Hypertension ou divers démences. Selon les souhaits de son inventeur le Pr. Donatien Mavoungou, outre son efficacité démontré sur plus de 2000 patients, ce traitement sera accessible à une très grande majorité de malades par un prix de vente extrêmement abordable. Si toutefois les groupes pharmaceutiques ne lui mettent pas les bâtons dans les roues.

Vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=hVWYMqbwiWI
sources :
http://www.cnls-senegal.org/index.php/utiliser-joomla/utiliser-extensions/composants/composant-contenu/liste-categories/168-le-professeur-donatien-mavoungou-presente-son-nouveau-vaccin-contre-le-sida
http://www.ambagabon.ma/article/recherche-sur-vih-sida-prgabonais-donatien-mavoungou-honore-aux-etats-unis
http://www.africatopsuccess.com/2014/08/20/vih-sida-un-chercheur-gabonais-decouvre-le-vaccin-immunorex-tm/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Donatien_Mavoungou
http://afrikhepri.org/africain-presente-vaccin-contre-sida/
http://gabonreview.com/blog/pr-donatien-mavoungou-presente-limmunorex-tm-contre-sida/

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EDGAR HARDY – (Congo-Brazzaville)
Inventeur d’une lampe solaire portable appelée Mona

Né au Congo en 1964, Edgar Hardy doit dès son plus jeune âge faire preuve de ténacité. « Enfant, pour lire et faire les devoirs, il fallait être motivé car nous n’avions pas d’électricité. Il fallait se rendre sous les lampadaires des artères principales … ». Une situation dont s’est accommodé tant bien que mal notre chef d’entreprise jusqu’à son arrivée en France, mais qui demeure d’actualité sur ce continent africain qui lui est cher.
Aujourd’hui encore, pour des raisons néocolonialistes et politiques, un très faible pourcentage d’Africains a accès à l’électricité. Edgar Hardy, en développant sa lampe solaire, voudrait offrir une solution alternative plus appropriée que la lampe à pétrole ou la bougie à ceux qui sont privés d’électricité.

La lampe Mona est une lampe rectangulaire d’intérieur conçue pour fonctionner grâce au soleil. Elle pèse 800g et a les dimensions suivantes : 25 cm x 17 cm x 5,5 cm et comprend un panneau qui capte l’énergie solaire pour recharger une batterie qui alimente à son tour une ampoule à basse tension. Après un temps de charge en plein soleil de cinq heures, la lampe peut fonctionner ainsi pendant sept heures avec plusieurs modes d’éclairage. On peut l’utiliser comme une lampe de bureau ou en applique dans une pièce de 15 à 20 m². Elle dispose en outre d’un port USB, qui permet de charger un téléphone portable.

Mona a une autonomie comprise entre 5h et 9h en fonction du mode d’utilisation (High ou Low) lorsque les batteries de 2,3v (2,800mA) sont utilisées. Cette autonomie est comprise entre 3,5h et 6h lorsque les panneaux photovoltaïques sont utilisés, après avoir chargé la lampe au soleil pendant environ 6h. La lampe LED de 1w a une durée de vie de 17 ans.

Malheureusement depuis 2011, son invention n’est toujours commercialisée qu’en Europe (France, Belgique et Suisse) à un prix variant entre 60 et 70 euros par les magasins Nature & Découverte; ce qui reste inabordable pour la plupart des Africains vivant en Afrique, sans compter qu’à ce prix il faudrait inclure les droits et taxes douanières, en plus de la TVA. A croire que tous est mis en place afin que l’Afrique ne bénéficie que tardivement les fruits des inventions des africains ou des afro descendants et ainsi retarder les Africains sous électrifiés l’acquisition de ces inventions. Affaire à suivre.

Sources :
http://www.dailymotion.com/video/xf8agv_decouverte-de-la-lampe-solaire-mona_news
http://www.kumatoo.com/french/edgar_hardy.html
http://www.natureetdecouvertes.com/outdoor-randonnee/gps-cameras-piles-chargeurs/energies-renouvelables/chargeur-lampe-solaire-mona-52013000
http://www.drakkaronline.com/article94387.html
http://africa54.wordpress.com/2012/02/21/edgar-hardy-linventeur-de-la-lampe-solaire-mona/
http://www.loidici.com/indexAfriqueinventions.php

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VITAL VITIUM (Congo-Brazzaville)
Inventeur d’une pile électrique à base de manioc et de citron appelée « Pile Manioc »

Vital Vitum, est un jeune chimiste congolaise qui s’est offerte l’ingénieuse idée d’inventer une pile écologique à base d’ingrédients familiers qui entourent notre quotidien : le manioc, le citron, l’aluminium, du sel de cuisine, de papier mouchoir et d’eau qu’on oserait pas imaginer qu’un jour pourraient être une source énergétique, une fois réunis. Contrairement aux autres piles présentent sur le marché, la pile manioc de Vital Vitum n’est pas toxique.

Ainsi, Vital Vitium a réussi l’exploit de fabriquer une pile électrique avec les denrées alimentaires de base. Respectant les exigences d’un développement propre et l’utilisation des énergies renouvelables ; la recette est à la fois basique, judicieuse et savante :
_Le manioc : contenant de l’amidon de formule C6, H10 et O5
_Le jus de citron pressé et calciné donnant un élément appelé « Vition » par l’inventeur
_Un simple emballage, une pochette, qui sert à la séparation du « + » et du « -»
_L’eau, utilisée comme solvant
_Le sel
_L’aluminium, métal qui n’est pas toxique, qui servira d’électrode.
Ces éléments mélangés produisent effectivement de l’énergie pour des piles pouvant alimenter plusieurs appareils d’usage quotidien. Par ailleurs, la fabrication coûte très peu cher : environ 300 FCFA, soit 45 centimes d’euro pour une fabrication égale à 220 volts.
Une formidable et pratique avancée pour tous les habitants du pays, particulièrement ceux qui sont privés d’électricité. Vital Vitium a pu présenter cette invention lors de la semaine africaine de la science, qui s’est tenue du 14 au 18 avril 2014 à Brazzaville.
Un projet que le gouvernement a intérêt à financer pour contribuer au développement des différentes formes d’énergie, encourager la créativité et la recherche et récompenser le mérite d’un citoyen qui participe à l’avancée de son pays.

Espérons que cette invention présentée dans la vidéo, n’a pas déjà été rachetée puis brevetée par les occidentaux avec l’aide des dirigeants africains corrompus, ce qui éviterait une solution alternative beaucoup plus accessible aux africains.

https://www.youtube.com/watch?v=qiQbPt3eOsY
http://www.techmissus.com/gadgets/innovation/afrique-un-chimiste-congolais-fabrique-une-pile-a-base-de-manioc-et-de-citron/
http://www.nofi.fr/categories/9-societe/articles/1832-congo-la-premiere-pile-a-base-de-produits-alimentaires#.VCm4llfEg2Q

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Kem Infos

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Commentaires

  1. Barcley Lobè dit :

    vivre l’Afrique