Lorsqu’on attrape un voleur ou un braqueur par exemple, il est de pratique courante en Afrique de l’ouest d’avoir recours à la justice populaire. Le Ghana souscrit aussi à cette triste pratique. C’est ainsi qu’un officier de l’armée, présent au mauvais endroit, au mauvais moment, a été pris pour un braqueur et battu à mort, avant d’être brûlé.
Les faits se sont déroulés ce lundi 29 mai. Maxwell Mahama, capitaine de l’armée ghanéenne et détaché à Denkyira pour la protection d’une mine d’or, entreprend de faire du sport en tenue civile, il prend le soin tout de même de se munir de son arme, un choix qui lui sera fatal. En pleine séance de sport, des femmes remarquent l’arme à feu et pensent être en présence d’un brigand, elles alertent la foule. L’officier de l’armée qui a voué sa vie au service de son pays, de cette foule là même, se voit saisi sans possibilité de se justifier. Il est alors battu à mort, puis brûler.
Cet incident qui relance le débat sur la pratique de la justice populaire, a jeté un tel froid sur l’ensemble de la société ghanéenne qui s’est sentie indigner par cette barbarie que, le Chef de l’État lui même a présenté sur son compte Twitter ses condoléances à la famille et aux proches de l’officier, mais également promis que tout serait mis en oeuvre pour que ce crime ne reste pas impuni.
John Dramani Mahama, dont la victime serait d’après certaines sources d’informations un neveu, a lui aussi exprimé sa compassion à la famille de Maxwell Mahama, mais singulièrement à sa mère dont il était le seul enfant.
NegroNews
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