Cinq ans plus tard, les choses semblent ne pas avoir changé, d’autant plus que, Iyad ag Ghaly, désormais chef d’une coalition jihadiste baptisée Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, s’est rendu coupable d’une nouvelle lapidation dans la vallée de Tahglit, entre les villes Aguelhoc et Tessalit, dans le Nord du pays. Et cette fois encore, c’est un couple qui y est passé. Ce qui leur était reproché, pouvait paraître banal aux yeux de bon nombre d’entre nous, mais certainement pas au nom de la charia.
Le couple victime des terroristes vivaient en concubinage et en situation d’adultère. Un double crime que leur reprochait dont les soldats de Iyad ag Ghaly. Une sanction qui prend des allures d’un symbole. Car, si la femme était déjà mariée à un homme emprisonné depuis plusieurs années en Algérie, comme l’indiquent plusieurs sources, l’homme lapidé, serait le fils d’un important lieutenant d’Iyad ag Ghaly, selon un notable local. « Ce lieutenant a été l’un des instigateurs de la mort de son propre fils », affirme ce notable. « Cela peut paraître incroyable, mais nous, nous constatons tous les jours l’étendue de l’extrémisme de ces gens. C’est sans doute une façon pour ce lieutenant de prouver son engagement, en pleine restructuration des groupes jihadistes, et bien sûr de terroriser au maximum les populations », conclut-il dans les lignes de RFI.
NegroNews
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