Courant mi-mars, la justice béninoise a condamné cinq personnes parmi lesquels se trouve un français du nom de Sylvain Grassin à 4 ans d’emprisonnements ferme avec une amende de 100 millions pour avoir été reconnu coupable d’avoir distribué de faux médicaments dans le pays.
Ce procès est intervenu dans le cadre de la lutte contre les faux médicaments déclenchée par le président Patrice Talon au bénin depuis l’année dernière.
Depuis le 26 mars, Sylvain Grassin, Directeur Général de la société de distribution de produits pharmaceutiques Promopharma est porté disparu. Nul ne sait actuellement l’endroit où se trouve l’homme. De sources proches du dossier, il devait prendre des soins au centre national hospitalier universitaire de Cotonou mais n’a plus été retrouvé.
Cette disparition de Sylvain Grassin ramène à deux le nombre de porté disparu dans cette affaire de faux médicaments. Avant lui, le député Mohamed Atao avait pris la clé des champs par crainte de subir une levée d’immunité parlementaire pouvant permettre à la justice de le juger, car une importante quantité de faux médicaments avaient été découverts dans une de ses maisons.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, le trafic de faux médicaments coûte la vie à près de 100 000 d’africains chaque année.
Dah Minwicodji
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