Les Kaffirs (ou Cafres en français) sont des descendants d’Africains au Sri Lanka. Ils sont nommés cafrinhas en portugais, kāpiriyō en singhalais et kāpili en tamoul. Ils sont arrivés par la traite noire conduite par les Portugais au 16ème siècle. Le terme « cafre » vient du mot arabe « Kafir » qui signifie « non croyant », puis ce terme a été utilisé pour désigner les populations d’Afrique originaires de la côte sud et est de l’Afrique du sud.
Ils ont servi dans les forces navales européenne et en tant que domestiques. Ils ont également servi dans des régiments kaffirs pour combattre les armées ceylanaises.
Les Kaffirs sont des populations très semblables à des populations africaines en Irak, l’Iran et au Koweït, et qui sont connus au Pakistan et en l’Inde comme “Sheedis” ou “Siddis”. Les Siddis, les Sheedis et Cafres ne se connaissent pas, rares sont ceux qui sont instruits et qui savent où sont leurs compatriotes et d’où ils viennent. Mais même dans une partie du monde où la plupart des gens ont la peau foncée, ces Africains d’ Asie du Sud se distinguent.
En plus des caractéristiques physiques, certains Cafres sri-lankais portent des tresses ou des coiffures afro et ont conservé des restes de leur héritage africain dans la danse, la musique et la parole. Au Sri Lanka, les quelques milliers de cafres vivent parmi les palmiers autour de Puttalam, sur la côte nord-ouest et près de la ville orientale de Batticaloa. La plupart d’entre eux sont catholiques.
Les Kaffirs sont principalement cultivateurs mais certains travaillent dans les Salines de Puttalam, d’autres à l’hôpital de Puttalam ou bien sont employés dans les bureaux du gouvernement local. Bien qu’ils aient résisté à des pressions culturelles des autres groupes ethniques pendant une longue période, ils sont très bien intégrés à travers une identité multiéthnique à Sri Lanka, notamment à travers les mariages mixtes.
Cela n’est pas surprenant, car auparavant il y avait déjà des mariages entre les bourgeois portugais et les Kaffirs qui appartenaient en fait à une même entité culturelle : ils parlaient le tamoul, le singhalais, le portugais et le créole et ils étaient catholiques.
Aujourd’hui il ne reste plus que 3000 de ces Cafres à Sri Lanka, leur nombre ne cesse de chuter mais ils sont fiers de leur culture et de vivre au Sri Lanka.
Source : slkdiaspo.hypotheses.org
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