Pêche miraculeuse: un amateur du chanteur de soul achète un de ses vieux vinyles dans un vide-greniers et, de retour chez lui, tombe sur la pièce d’identité de l’artiste.
Aux États-Unis, les marchés aux puces ressemblent de plus en plus à la caverne d’Ali Baba. Dès lors qu’on peut acheter des toiles de Renoir à sept dollars pièce, comment s’étonner de retrouver le passeport de Marvin Gaye en bonus dans la pochette d’un album?
C’est dans un vide-greniers qu’un mélomane, adepte de l’interprète de What’s Going On, a récupéré les papiers du chanteur de soul. Le passeport avait été délivré en octobre 1964. On y voit le visage du musicien, tout sourire, âgé alors de vingt-cinq ans. Le Prince de la soul affiche un regard brun, assorti à ses cheveux. S’il n’apparaît pas de pied en cape, on sait désormais qu’il pouvait se vanter d’un bon mètre quatre-vingt.
L’incroyable découverte d’un heureux chineur
Ces années 1960 ont connu l’engouement américain pour la soul et notamment les chanteurs du label Motown. Antiques Roadshow, la très populaire émission de télévision britannique, a mis en scène l’expertise du document retrouvé que leur a apporté l’heureux chineur. Il a raconté sa mystérieuse découverte sur le plateau: alors qu’il ouvrait le vieux vinyle qui ne payait pas de mine, Marvin Gaye lui a en quelque sorte tendu ses papiers. Pourtant le chanceux est aussi connaisseur. Il n’a pas donné son nom, mais a révélé qu’il était un ancien employé du musée de la Motown, à Detroit.
L’experte en articles pop Laura Woolley a donné des conseils au fouineur: il serait prudent de contracter une assurance à hauteur de 20.000 dollars pour le passeport. Forte de son expérience de cliente rentrant bredouille, elle a confirmé: «Je ne rigole pas. On ne découvre jamais rien sur Marvin Gaye.» Le chanteur, assassiné par son père en 1984, a laissé derrière lui des chansons à succès, comme son duo avec Tammi Terrell, Ain’t No Mountain High Enough.
Source : le figaro
Commentaires
commentaires