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[CULTURE] L’ORIGINE DES POPULATIONS BLANCHES D’AFRIQUE DU NORD

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Dans l’imaginaire européen et maghrébin, l’Afrique du nord fait partie de l’Orient (Proche ou Moyen) comme en témoignent non seulement le nom de l’institut d’égyptologie du Caire (Institut français d’Archéologie orientale), mais aussi le sens commun qui voudrait que l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, l’Égypte et même le Soudan soient spontanément classés comme «territoire arabe ». Et jamais comme « africain », bien que ces territoires se situent bien en Afrique. Quand on interroge les arabo-musulmans du Maghreb sur l’origine de la blancheur de leur peau en comparaison aux noirs du sud du Maghreb, ils déclarent être les descendants directs des premiers hommes modernes avant tout autre espèce humaine. Ce qui voudrait dire selon eux que les premiers habitants du nord de l’Afrique étaient déjà blancs de peau. Tout ceci est bien évidemment faux. Lorsque l’on remonte dans l’histoire vers -3 000 ans, les preuves historiques certifiant la présence de populations blanches dans cette région n’existent pas. Les berbères et Magrébins blancs ne sont pas les premiers habitants de l’Afrique du nord. Leurs savants le savent
Les premiers éléments qui confirment leurs présences n’apparaissent qu’à partir de -1 800 ans, quand les Anciens Egyptiens combattront la colonisation des populations blanches appartenant aux « Peuples de la Mer ». Au préalable, il faut dire que le phénotype naturel de toute l’Afrique était négroïde. Toutes les études scientifiques portant sur la diversité génétique des populations blanches attestent clairement que les blancs d’Europe sont arrivés d’Asie centrale il y a environ 6 000 ans. Tous les Blancs du monde y compris les Magrébins partagent ces caractéristiques génétiques (mutations) propres aux caucasoïdes. Par conséquent tous Blancs qui vit en Afrique, a des origines indo-européennes donc caucasoïdes. Nous allons donc voir quand et comment est-ce que l’élément blanc (leucoderme) est arrivé sur notre continent, jusqu’à en devenir majoritaire au nord.

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L’ÉGYPTE ANTIQUE, UNE CIVILISATION NOIRE
Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=6Kpf92pI4K4

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L’ORIGINE DES BERBÈRES

Concernant les Berbères, certains archéologues algériens promeuvent une histoire fantasmatique du peuplement Berbère visant à asseoir leur légitimité par rapport aux africains noirs.
Le mot berbère est dérivé du grec barbaroi, qui devient barbarus par les Romains, puis récupéré par les Arabes en barbare et enfin par les Français avec berbère. Ce terme désignait avant tout les «gens dont on ne comprend pas la langue», c’est-à-dire les étrangers. Par extension, le mot a signifié «sauvage» ou «non-civilisé».

L’origine des berbères est un cas typique d’une tentative de falsifications. Quand on interroge les berbero-arabo-musulmans sur l’origine de la blancheur de leur peau en comparaison aux noirs du reste du continent, ils affirment avoir toujours vécu là et être les descendants directs des premiers hommes modernes.
Malheureusement pour eux, il s’agit là d’un postulat sans aucune valeur scientifique. Aucune donnée de la Préhistoire ne permet de retenir l’idée qu’une race blanche nord-africaine serait apparue par enchantement au nord du continent à l’époque du paléolithique supérieur. Malheureusement pour eux toutes les races africaines du Néolithique sont négro-africaines donc noires. Il en est ainsi jusqu’à environ 1800 av. J.C, Sous la VIe dynastie égyptienne, époque à laquelle les premières représentations de populations à peaux claires apparaissent en peinture en Afrique.

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LES TRIBUS NOMADES EURASIENNES

La lutte entre les habitants sédentaires de la vallée du Nil et les tribus blanches nomades ont existé, elle semble se résumer dans l’histoire si vague de la domination des pasteurs. La civilisation, qui s’établit promptement dans la vallée du Nil, pouvait difficilement se développer parmi les nomades. Les nomades, n’ayant la plupart du temps ni agriculture, ni industrie d’aucune sorte, étaient toujours attirés vers la vallée par l’appât d’un pillage productif. La fertilité des bords du Nil était proverbiale dans toutes les contrées environnantes ; dans les années de mauvaise récolte, les habitants de l’Asie arrivaient par l’isthme de Suez pour trouver du grain dans une contrée plus favorisée, comme nous le voyons dans l’histoire des enfants de Jacob. Mais souvent aussi ces étrangers, au lieu de faire un simple trafic, se mêlaient aux tribus du désert, dans l’espérance d’avoir leur part du butin. Aussi, étaient-ils généralement détestés des Égyptiens, qui confondaient dans une haine commune tous les peuples habitant en dehors de leur vallée du Nil.

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LES HYKSOS

Hyksôs est le nom donné par l’historien égyptien Manéthon (IIIe s. av. J.-C.) aux envahisseurs asiatiques qui dominèrent l’Égypte de 1730 environ à 1560 avant J.-C. Flavius Josèphe, historien juif du Ier siècle de notre ère, a conservé les passages où Manéthon mentionne l’invasion des Hyksôs:

« À l’improviste, des hommes d’une race inconnue venue de l’Orient eurent l’audace d’envahir notre pays [l’Égypte], et sans difficulté ni combat s’en emparèrent de vive force. On nommait tout ce peuple hyksôs, ce qui signifie « rois-pasteurs ». Car hyk dans la langue sacrée signifie « roi » et sôs dans la langue vulgaire veut dire « pasteur ».

La réunion de ces deux mots donne hyksôs. » Cette étymologie n’est que partiellement exacte. Si hyk vient bien de heka « chef, prince », sôsne ne transcrit pas shasou « nomades », c’est une abréviation du mot khasout « étrangers », et l’expression hekakhasout qui a donné hyksôs apparaît en Égypte dès 1800 avant J.-C. Elle s’applique aux chefs des tribus de blancs nomades qui parcouraient le désert syro-irakien.

Si les Kamits « Égyptiens » leur doivent l’introduction du cheval, du char et l’armure, ils n’avaient cependant pas d’épithètes assez injurieuses pour désigner les Hyksos bergers asiatiques « Sémites, Indo-européens ». Ils les traitaient d’Asiatiques ignobles (d’après Manéthon.), ou encore de maudits, de pestiférés, de lépreux, de pillards, de voleurs…

Les Hyksos conservèrent certaines de leurs traditions, mais adoptèrent aussi des coutumes égyptiennes. Leurs noms seront, par exemple, écrits en hiéroglyphe et placés dans des cartouches. Ils vénèrent le dieu Baal qu’ils assimilèrent à Seth sous le nom de Soutekh.

Les principaux rois Hyksos se nomment Salitis, Yaqoub-Har, Khyan et Apophis I. C’est à la fin du règne du souverain Hyksos Apophis I qu’un mouvement national naît à Thèbes à partir duquel les princes Noirs Égyptiens vont reconquérir l’Egypte en 1580 avant notre ère. Ahmosis réussi à s’emparer de leur capitale Avaris et poursuit les Hyksos jusqu’en Palestine. Il les assiégea devant la place forte de Charouhen et se dirigea ensuite vers le nord dans le territoire du Zahi (en Phénicie) et ce fut la fin de la puissance Hyksos.

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LES TEMEHOU ET LES AMOU

C’est au temps du pharaon Suti Mery-n-Ptah vers -1300, que des peuples blancs sont régulièrement cités en Libye, sous l’appellation de « Tamehou ». Qui plus est, sous Ramessou Hekayounou (Ramsès III), vers -1200, de nombreux peuples blancs envahisseurs ont été repoussés par l’Égypte vers la Libye, ce qui y a accentué l’apport blanc.
Il est très important de comprendre le fait suivant :
Les égyptiens anciens connaissaient deux peuples Lybiens : Les « TEHENOU » et les « TEMEHOU ». Les « Tehenou » étaient des autochtones Lybiens Noirs, car représentés de la même façon que les égyptiens et les « Temehou » sont des nomades blancs venu d’Europe. Les « Temehou » sont arrivés en Afrique du Nord vers 1800 avant J.C (invasions des « peuples de la mer » et des Hyksos) sont très vraisemblablement les ancêtres de Berbères modernes.

Les Temehou paraissent avoir été très belliqueux et les pharaons du Moyen Empire durent souvent les combattre. Ces peuplâtes seront vaincus par Kémèt (Egypte ancien), et échoueront en Cyrénaïque (Libye) pour ensuite s’éparpiller progressivement en tribus sur les côtes de l’Afrique du nord jusqu’à l’océan atlantique.

Pour les égyptiens anciens, les Sémites (Amou) et les Indo-Européens (Temehou) étaient parmi les étrangers désignés par les qualificatifs les plus injurieux : « ceux qui marchent à quatre pattes comme les animaux », « lépreux » probablement à cause de leur teint clair, « pestiférés », « maudits », « pillards », « voleurs », « vil Asiatique »

Dans les publications européennes et arabo-musulmanes, les peintures d’Égyptiens sont volontairement mal interprétées ou carrément occultées lorsqu’il s’agit de représenter les « races » humaines. Les falsificateurs arabes et blancs refusent de reconnaitre qu’il s’agit d’Égyptiens. Le but est d’exclure l’Égyptien du monde négro-africain. Cependant, les représentations humaines montrées comme des Nubio-soudanais sont en réalité des Égyptiens.

Les photographies ci-dessous représentent les races humaines en peinture (Tombeaux de Ramsès III) :
http://www.egypte-antique.info/images/type-humain-egypte2.jpg
https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn2/983604_10151570900904492_386782265_n.png
http://imagizer.imageshack.us/a/img151/6310/hornungdistortiongz4.jpg
http://i1113.photobucket.com/albums/k513/tlxlowe/RamsesIII-Rmt-KV11.jpg

Un groupe de personnes étiquetées Asiatiques (sémites), entrant en Égypte vers 1900 – Fresque de la tombe, à Béni Hasan, de Khnoumhotep II, un fonctionnaire de la XIIe dynastie.
Voici la photo: http://antikforever.com/Egypte/Dyn/Images/Dynastie%2011-17/hyksos06b.jpg

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LE PHÉNOTYPE DES ANCIENS ÉGYPTIENS
Vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/xczss5_le-phenotype-des-anciens-egyptiens_webcam
http://www.dailymotion.com/video/xczt86_le-phenotype-des-anciens-egyptiens_webcam

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Pour finir, tous les écrits attestent que les sémites et européens, même vivant en Égypte, n’étaient pas forcément toujours bien vus et désirés. Ils étaient considérés comme étrangers. Pour s’en convaincre il suffit de lire les textes des tombeaux de Sethi 1er, de Mérenptah et de Ramsès III (Livre des Portes) où la déesse Sekhmet martèle les âmes des Temehou (Européens) et des Amou (Sémites).

« Par Horus, en faveur de ces gouverneurs des cités qui sont dans la Douat : L’Égypte, les pays lointains ont été glorieux pour vous. Les souverains ont été transformés en tant que grandeur. Celui-qui-préside-le-ciel et le souffle de vos nez, a été clément. Il a écrit pour la mesure correcte de vos vêtements. Vous êtes les larmes (de mon œil). Mon œil (divin), dans votre nom de Remetou (Égyptiens), est votre grandeur. J’ai créé pour vous grâce à votre nom. Les Amou (Sémites), Sekhmet les a transformés, c’est elle qui martèle leurs âmes. Vous êtes ceux (les Remetou) qui frappent pour moi contre eux (les Amou). Je me satisfais de la multitude qui est sortie en moi, parmi votre nom (celui des Remetou). Destiné aux Nehesiou (Nubio-soudanais) : ils sont nés en faveur d’Horus. C’est lui qui protège leurs âmes. J’ai cherché mon œil et vous êtes venu à l’existence conformément à votre nom. Pour les Temehou (Indo-européens), Sekhmet les a transformés, c’est elle qui martèle leurs âmes. Vous êtes ceux (les Remetou) qui frappent pour moi contre eux (les Temehou) »

Remarque : Nehésiou signifie étymologiquement « Ceux qui marmonnent des incantations ».

Alors qu’Horus protège les âmes des Nubiens. Demandez-vous pourquoi les âmes des Nubiens (à l’instar de celles des Egyptiens) sont protégées … Pour ceux qui n’auraient pas compris : tout simplement parce que les Nubiens étaient Noirs … comme les Egyptiens (qui d’ailleurs descendaient aussi de peuples venus de Nubie profonde)

Livre des portes :
http://achoris.free.fr/Livres%20funeraires/livre%20des%20portes/livre%20des%20portes.html

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LES ÉGYPTIENS ANCIENS

Les scientifiques ont montré que des Noirs vivaient au Sahara à -3500 avant JC, à proximité de fleuves qui n’existent plus. Ces Noirs ont vraisemblablement inventé la technique sophistiquée de momification vu qu’elle n’existait pas encore en Egypte à cette époque-là. Ces populations ont migré vers les rives du Nil à cause de la désertification et ont ainsi apporté aux autochtones leur savoir-faire (en termes de momification et en termes artistiques entre autres, et) et leur culture religieuse (représentations humaines à tête de chacal etc.). Quant aux autochtones déjà présents en Egypte d’où venaient-ils ? Une étude génétique très sérieuse (2009) a permis de conclure que la majorité de ces autochtones sont les ancêtres des africains actuels Ce qui explique qu’une migration massive de Noirs du Nord vers le Sud se soit produite (à cause des invasions de sémites, libyens blancs, hyksos, grecs etc… au nord de l’Afrique et en Egypte.) Et n’oublions pas que pour bon nombre de spécialistes, la région des grands lacs correspond au Pays de Punt que les égyptiens anciens nommaient le Pays de Punt Ta-Netjru (ce qui signifie « le pays des dieux ») et le considéraient comme leur patrie d’origine. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils se tournaient vers le Sud pour prier leurs dieux.

Les Égyptiens anciens se désignaient par le mot « Kémèt » qui signifie « Le Pays Noir », faisant allusion à la couleur de la peau des Égyptiens ou traduit littéralement par « Le Pays de ceux qui sont Noirs », c’est-à-dire « Le Pays des Noirs ». Il s’agit de la graphie Kemmiou. Les découvertes dans des villages pré-dynastiques au sud de l’Égypte confirment les origines nègres de l’Égypte. Il s’agit des fouilles faites au cimetière de Qostul en Nubie et des fouilles du site d’El-Kadaba situé entre la 5e et la 6e cataracte au sud de Méroé.

Cela est amusant de voir les docu-fictions représenter par exemple Narmer (qui a unifié la Haute et la Basse Egypte) en individu de type maghrébin alors que les sculptures de son visage montrent des traits Négroïdes évidents et tous les historiens savent qu’il était originaire d’une tribu Nubienne donc soudanaise.
De même que l’aristocratie est toujours présentée sous des traits du type sémite, Magrébin ou berbère voire même européens dans les émissions occidentales (et les serviteurs sont Noirs, comme par hasard …) alors que la majorité des Pharaons (jusqu’à la 19eme dynastie) étaient de type Négroïde avant de se faire envahir.

Oui il y a eu du métissage, un certain brassage ethnique mais probablement du même ordre que ce qui se passe en Europe actuellement : les Blancs sont majoritaires. En Égypte Antique, les Noirs étaient majoritaires et composaient les classes dominantes (jusqu’à la 19eme dynastie)

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INVASIONS ET BLANCHIMENT DU MAGHREB

Il n’est plus important de revenir sur le caractère négro-africain de la civilisation égyptienne. Cela a été suffisamment démontré. Lors de la chute définitive de l’Égypte et sa prise par les grecs, Aristote continuait à dire des égyptiens « qu’ils étaient excessivement noirs ».
De toute évidence il y avait des éléments blancs en Egypte. Mais en petit nombre, représenté en prisonniers de guerre ou en serviteurs vers -1300, sous le règne de Mery-n-Ptah (Merenptah).
http://realhistoryww.com/world_history/ancient/Misc/The_mind/Libyan_3.jpg

L’Égypte succombera aux invasions blanches assyrienne, puis perse (iranienne), grecque, et romaine. Ces invasions successives pousseront les Noirs autochtones à fuir vers les autres régions d’Afrique. Ceux qui sont restés se métisseront – ce sont les Coptes. Enfin, la prise du pays par les Arabes en 639, puis les trois siècles de domination ottomane (turque), achèveront le blanchiment de l’Egypte et du Maghreb.

Avant le Pharaon Psammétique Ier (XXVIe dynastie), l’Égypte était inaccessible aux étrangers nordiques (Sémites et Indo-Européens). Et ceux qui arrivaient à y pénétrer, les prêtres égyptiens ne les fréquentaient pas. L’accès aux sanctuaires leur était interdit tout comme aux gens mal lavés, aux fous et aux barbus. Après la mort, les âmes de ces étrangers, pour les Égyptiens, étaient vouées au martelage. (Dans le livre des portes, les âmes des Sémites et des Indo-Européens sont frappées, alors que les âmes des Nubio-Soudanais sont protégées par Horus. La redoutable déesse lionne Sekhmet, la supplicière des âmes impures, transforme les Sémites et les Indo-Européens et elle martèle les âmes des Sémites et des Européens).

L’une des raisons était la circoncision. En effet, les égyptiens anciens méprisaient les étrangers non circoncis. (Pour Hérodote, les égyptiens et les éthiopiens, c’est à dire les nubio-soudanais, pratiquent la circoncision depuis l’origine. Ils font partie des deux premiers peuples à l’avoir pratiqué. Les Hébreux et les Arabes ont pratiqué la circoncision bien longtemps après eux, mais ne le disent pas. Meme Abraham, personnage mythique dans la religion des blancs et des arabes, était presque centenaire lorsqu’il fut circoncis)

Pour les égyptiens, ces étrangers nordiques étaient des barbares. Une raison supplémentaire était le fait qu’ils ne connaissaient pas la langue égyptienne. Les Noms de Naissances des Rois étrangers (Pharaons usurpateurs) n’ont aucun sens dans la langue égyptienne (par exemple Cléopâtre n’a aucun sens en langue égyptienne) alors que le nom de Naissance (Fils de Râ) des pharaons Soudanais a un sens dans la langue égyptienne (par exemple Piankhi signifie « Le Vivant »).

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L’ÉGYPTE ANTIQUE, UNE CIVILISATION NOIRE
Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=MoT6DlZJkRw

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ÉTUDES GÉNÉTIQUES

Sous le règne de Ramsès III, c’est-à-dire vers 1180 avant notre ère. Cette fresque immortalisée par Richard Lepsius, égyptologue et philologue Allemand du 19 eme siècle, provient d’un des bas-reliefs du tombeau du dernier grand Souverain du Nouvel Empire. Cette fresque donne à voir un Remetou, « homme par excellence », identifié à « l’Égyptien » qui ouvre la marche. Ensuite viennent le Temehou (Libyen blanc), le Nehesiou (Nubien noir autochtone) et le Amou (Sémite, asiatique). Hormis la triple bande de la ceinture du Remetou, rien ne le distingue du Nehesiou, ce qui indique une identité du phénotype. Lepsius, acquis aux thèses égyptologiques qui s’appliquaient à distinguer « Égyptien » et « Nègre », s’étonnera lui-même de cet état de fait en déclarant : « Là où on s’attendait à voir un Égyptien, on nous représente un Nègre authentique » (Richard Lepsius, Denkmäler aus Ägypten und Äthiopien, p. 203).

Fresque du tombeau de Ramses III recopiée par Richard Lepsius :
http://www.egypte-antique.info/images/type-humain-egypte1.jpg
http://i1113.photobucket.com/albums/k513/tlxlowe/RamsesIII-Rmt-KV11.jpg

La soudaine popularité de cette fresque, acquise grâce au travail de recherches du Pr. Cheikh Anta Diop, et brandie comme une preuve irréfutable du phénotype authentique des anciens Égyptiens, aura justifié de l’examen inédit de la momie de Ramsès III, le Pharaon dont le tombeau présentait la fresque qui, suivant le paradigme établi en égyptologie, relevait encore d’une incohérence. L’étude fut commandée par le Musée du Caire où régnait encore Zahi Hawass, le ministre des Antiquités Égyptiennes. Les examens conduits sur la momie du pharaon du Nouvel Empire établirent que ce dernier relevait d’une lignée génétique appartenant à l’haplogroupe du chromosome Y E1b1a, haplogroupe que l’on retrouve essentiellement chez les populations Bantou d’Afrique centrale, avec une prévalence de 70 à 100%. La science venait donc de confirmer ce que les égyptiens anciens ont clairement exprimé dans le tombeau de leur roi en peignant les différents phénotypes qu’ils connaissaient en leur temps.

http://www.dnatribes.com/dnatribes-digest-2013-02-01.pdf
http://dnatribes.com/dnatribes-digest-2013-03-02.pdf
https://www.killeenisd.org/teacherDocs/c8/e14681/documents/EarlyAfricanSocieties-108686.ppt

L’étude génétique commandée par le Musée de Caire attestera les origines bantu du pharaon Ramses III, ainsi que celles de sa lignée paternelle. Sur les attributs de la royauté, Diodore de Sicile insiste pour rappeler l’identité de traditions et de coutumes entre « Éthiopiens » et « Égyptiens ».
Il écrit :
« Ils disent (les Éthiopiens), en outre, que la plupart des coutumes égyptiennes sont d’origine éthiopienne, en tant que les colonies conservent les traditions de la métropole ; que le respect pour les rois, considérés comme des dieux, le rite des funérailles et beaucoup d’autres usages, sont des institutions éthiopiennes ; enfin, que les types de la sculpture et les caractères de l’écriture sont également empruntés aux Éthiopiens (…). L’ordre des prêtres est, chez les deux nations, établi sur les mêmes bases. Ceux qui sont voués au culte des dieux font les mêmes purifications ; ils se rasent et sont vêtus de la même façon, et ils portent tous un sceptre en forme de charrue. Les rois des deux nations portent aussi un sceptre semblable ; ils ont de plus sur la tête un bonnet long, ombiliqué au sommet, et entouré de ces serpents que l’on nomme aspics(…). Les Éthiopiens allèguent encore beaucoup d’autres preuves de leur antiquité et de leur colonie égyptienne ; mais nous pouvons nous dispenser de les rapporter » (Diodore de Sicile, Bibliothèque Historique, Livre III, par. 3.).

http://www.egyptsearch.com/forums/ultimatebb.cgi?ubb=get_topic%3Bf%3D8%3Bt%3D008990
http://www.ankhonline.com/nubie_egypte/nubie_egypte_contexte_negro_africain.htm

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L’ESCLAVAGE DES BLANCS

L’encyclopédie de l’Ukraine de 2002 estime à 2 à 2,5 millions le nombre de déportés depuis l’Ukraine, la Biélorussie et la région de Moscou, ceci entre le 15e et le 18e siècle uniquement. En sachant que la traite des Blancs par les musulmans a commencé au 8e siècle et a concerné une zone plus étendue, on est porté à croire que le bilan est beaucoup plus lourd que ces 2,5 millions. C’est une traite dont les arabes et les Magrébins ne veulent parler. La mise en esclavage des blancs d’Europe – germains et slaves en particulier (d’où esclave). Les hommes blancs étaient castrés par les Juifs à Verdun en France et déportés depuis Venise. Les Européens comme les Arabes ont une sorte d’accord tacite pour passer cette histoire sous silence et faire croire au monde entier que seul le Noir a été esclave. Tous ces blancs, en particulier des femmes, ont été mis en servitude dans tout le monde musulman, y compris au Maghreb, probablement en plus grand nombre que les Noirs. Ce sont donc ces esclaves blanches qui se métisseront avec les métisses berbères pour donner ceux qu’on continue à appeler Berbères jusqu’à nos jours. La présence ottomane aussi intensifiera le blanchiment du Maghreb. Ceci tend à expliquer pourquoi il y a des éléments négro-africains, européens et sémitiques (arabes) dans les langues berbères.

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LES RELATIONS ENTRE LES POPULATIONS NOIRES ET LES SÉMITES
http://www.youtube.com/watch?v=P-ThASNdWX8

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À tous ceux qui se laisseraient abuser par les images publiées au sujet des nord africains. Tout d’abord, nous devons garder à l’esprit que les première habitants à s’être établi au nord de l’Afrique et en Egypte venaient du sud et étaient donc des noirs-africains. Rappelons qu’avant l’arrivée des premières tribus eurasiennes, aucune tombe « asiatique ou européenne» n’a été découvert en Egypte au pré-dynastique ou au protodynastique. Si le fantasme d’un peuplement « blanc » soulage la souffrance des falsificateurs Magrébins et européens, tant mieux pour eux. En résumé si les étapes du blanchiment de l’Egypte sont connus, le Maghreb et la Libye quant à eux, initialement noirs, se sont blanchis avec les premiers blancs Hyksos, les Libyens blancs venus d’Asie centrale, les grecs, les perses, les romains, les arabes, les turques, et surtout par la traite des Blancs. Nous nous doutons bien que les Berbères, Magrébins et arabes n’accepteront jamais ce qu’ils sont. Des nomades venus d’Asie centrale (Mongolie…). Il n’est donc pas surprenante d’entendre les berbero arabo musulmans à peau claire avouer sincèrement leur désamour pour l’Afrique et n’avoir que peu d’estime pour les noirs. Ils n’ont pas totalement tort, ils n’ont que peu d’attaches a ce continent, ils ne sont ni africains sur le plan culturel, ni africains sur le plan génétique. Ils viennent d’ailleurs.
Pour conclure, sachez que sur le plan strictement archéologique, les éléments matériels attestant la présence berbère, sémite ou blanche ne remontent pas au-delà de 1800 ans avant J.C. Tout le reste n’est que spéculation gratuite et falsification de l’histoire.

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Sources:
http://www.egyptsearch.com/forums/ultimatebb.cgi?ubb=print_topic%3Bf%3D15%3Bt%3D006463
http://www.egyptsearch.com/forums/ultimatebb.cgi?ubb=get_topic%3Bf%3D15%3Bt%3D000009
http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/dossiers/d/ethnologie-histoire-culture-nouvelle-caledonie-469/page/4/
http://www.une-autre-histoire.org/dou-viennent-les-indigenes-doceanie/
http://africanhistory-histoireafricaine.com/blog/2014/09/12/comment-lafrique-du-nord-est-devenue-blanche/
http://afrikhepri.org/le-dieu-noir-le-serpent-et-linstrument-du-prophete-part-i/
http://uhem-mesut.com/medu/fr0010.php
http://fulele.unblog.fr/ce-que-vous-devez-apprendre-a-vos-enfants/

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Kem Infos

Commentaires

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Commentaires

  1. ilman dit :

    Les noirs ne sont pas des africains ils étrangers à l’Afrique, les arabde la péninsule arabique en Asie eux mêmes sont des noirs mélangés aux asiatiques. Ce sont ces arabes qui ont introduits les esclaves noirs en Afrique, puis en Europe et ailleurs lors des conquêtes arabo-musulmanes. Le garde du corps du prophète Mahomet était lui même noir (Antar Iben Cheddad).
    Car le commerce des esclaves noirs était tellement fructueux, qu’il s’est répandu partout dans le monde.
    La richesse se mesurait au nombre d’esclaves noirs et l’or.
    Du coup ces noirs esclaves ne sont autochtone de nul part.

  2. Mi dit :

    Je crois à ces origines mongoles car il est vrai que les vrais berbères ont des traits très asiatiques pour la plupart, dans ma famille, nous avons les yeux très tirés voire bridés, les cheveux noirs à blond et raides et la peau très balnche à jaune. Malheureusement pour vous, les berbères sont des hébreux et ils sont une des 12 tribus des fils de Jacob, comme les amérindiens, etc. Il est donc possible qu’apès le déplacement de la population en Afrique du Nord, les mongols sont venus et se sont mélangés, j’ai une amie berbère qui ressemble completement à une asiatique; cheveux noirs, très raides, yeux bridés, nez avec racine peu apparente, peau très blanche, bref elle ressemble à une asiatique alors qu’elle est berbère comme ses parents le sont. Notre peuple a grand héritage génétique, nous nous sommes mêlés à plusieurs peuples, voilà la richesse de notre héritage génétique et culturel, nos bijoux ressemblent beaucoup aux bijous mongols,kazakh

  3. abdoullah shabazz dit :

    L’Histoirien grec Hérodote d’Halicarnasse rapporte un évènement qui n’a pas échappé à la vigilance du Pr Cheikh Anta Diop au point qu’il en parle dans Nations Nègres et Culture: « Lorsque l’armée égyptienne sera maltraitée sous le règne de Psammétique, guidée par ses cadres, elle ira, au nombre de 200 000, de l’isthme de Suez au Soudan, pour se mettre au service du roi de Nubie » [Cheikh Anta Diop, Nations nègres et culture: de l’Antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l’Afrique noire d’aujourd’hui, Volumes 1 à 2, p. 225, Présence africaine, 1979] « Ils étaient au nombre de 200 000 et furent installés dans la région située entre le Bahr-el-Azrek et le Bahr-el-Abyad actuels. Ils s’y multiplièrent et devinrent les « automoles » de l’histoire mentionnés par Hérodote » »[Cheikh Anta Diop, Articles: publiés dans le bulletin de l’IFAN, Institut fondamental d’Afrique noire, 1962-1977, p. 115, Silex, 2006 ] Et il s’agit là d’une migration gigantesque qui s’est produite sous un Roi égyptien (même si ce dernier était sous influence étrangère). Ce mouvement de migration des populations autochtones vers le Soudan, ou l’Ouest du Continent n’a eu de cesse de s’accentuer avec les différentes invasions des populations blanches étrangères (grecs, romains, perses, ottomans, français, britanniques). Pour ceux qui n’ont pas pu ou voulu migrer ils ont du subir la pression démographique des gréco-latine (mille ans de colonisation de peuplement entre le 4ème siècle avant JC et le 7ème siècle après JC), et des turques mameloukes et ottomanes (600 ans de colonisation de peuplement). Au final 1 600 ans de métissage pour les populations égyptiennes. Ainsi quand on veut rechercher les descendants directs des Egyptiens pharaoniques, il faut aller dans le Sud de l’Egypte ou en Afrique de l’Ouest. La population égyptienne actuelle étant le fruit de métissages multiples. ça tout le monde le comprend parfaitement. Donc pourquoi ne pas comprendre que ce qui s’est passé pour l’Egypte s’est passé également pour une partie non-négligeable du monde arabe, Maghreb y compris. Le Maghreb, par exemple, a du subir 300 ans de colonisation de peuplement de la part de l’Empire Ottoman+ 100 de domination occidentale avec l’idéologie de la suprématie racisle blanche inoculée aux populations maghrébine et leurs élites autochtones. Si l’on prend le cas de l’Algérie, de 1515 à 1830 elle était sous la domination ottomane avec la Régence d’Alger. Avec des Beylerbey (gouverneur) comme les corsaires albano-catalan Khizir Khayr ad-Dîn et son frère cadet Arudj Reïs appelés les frères Barberousse. Ce même schéma s’est produit dans le reste des pays du Maghreb comme la Tunisie ou la Libye. En Tunisie, par exemple, l’Empire Ottoman a imposé la Régence de Tunis (1574-1881) avec comme premier Dey (chef militaire régent), le janissaire originaire de l’ile de Rhodes Ibrahim Roudesli (de 1591 à 1593). Ces dirigeants ottomans s’entourèrent d’une armée et plus précisément d’une infanterie d’élite composée d’esclaves blancs que sont les janissaires qui étaient d’origine exclusivement leucoderme: grecque, bulgare, serbe, russe, ukrainienne, roumaine, albanaise, croate, hongroise, arménienne ou géorgienne. Certains comme le Corse Mourad Bey (de son vrai nom Jacques Senti) ont fondé en Tunisie une dynastie, celle des Mouradites (1613-1702). Ces janissaires ainsi que les populations blanches de l’Empire Ottoman qui ont migré au Maghreb se sont mélangés aux populations arabes et kabyles maghrébines pour donner naissance à ce qu’on a appelé dans tout le Maghreb les Kouloughlis (métis d’arabe ou de kabyle et d’ottoman). Ainsi les populations maghrébines ont subit 400 ans de métissage forcé par la colonisation ottomane dans un premier temps puis européenne dans un deuxième quand à partir de 1830 les Nations européennes ont commencé à s’implanter dans cette région et rivaliser avec les Ottomans. Pr. taheruka shabazz

    1. Stéphane Djanie dit :

      Les Phéniciens fuient Tyr, ils fondent des villes phéniciennes en Afrique, en Europe.

      Les Grecs fuient la Grèce, ils fondent des villes grecques en Afrique, en Europe.

      Les Egyptiens fuient l’Egypte.

      l

      La relecture attentive du texte d’Hérodote concernant les Automoles (transfuges) est édifiante. En effet, le seul historien Européen « fiable » ne parle pas, dans Euterpe, de maltraitance de l’armée égyptienne sous Psammétique mais de manque de traitement ce qui est différent.

      Je le cite:

       » Ces Égyptiens étant donc restés trois ans dans leurs garnisons, sans qu’on vint les relever, résolurent, d’un commun accord, d’abandonner Psammitichus, et de passer chez les Éthiopiens. Sur cette nouvelle, ce prince les poursuivit : lorsqu’il les eut atteints, il employa les prières, et tous les motifs les plus propres à les dissuader d’abandonner les dieux de leurs pères, leurs enfants et leurs femmes. Là-dessus, l’un d’entre eux, comme on le raconte, lui montrant le signe de sa virilité, lui dit : Partout où nous le porterons, nous y trouverons des femmes, et nous y aurons des enfants. »

      J’avoue que cette histoire est incompréhensible, Hérodote raconte qu’une armée de 240 000 Egyptiens professionnels est passée à l’ennemi en reniant pays femmes et enfants pour aller se battre en face. Et le Pr. Diop, loin de retransmettre fidèlement le texte, ajoute que ces mutins étaient maltraités. Dans quelle intention un pays de grande tradition militaire maltraiterait son armée? Y-a-t-il une quelconque preuve pour étayer cette théorie? a-t-on déjà vu une armée aussi importante tourner le dos à son pays? Pour donner la mesure, les grecs n’ont jamais réuni une armée aussi nombreuse, même pour se défendre contre les Perses.

      Dans Uranie, il raconte comment un politicien Athénien bien connu, Themistocles, avec une poignée de Grecs, peut-être homosexuels, une coalition de cités états indépendantes d’habitude farouchement ennemies, de la suite dans les idées, de l’audace mit en déroute l’armada Perse à Salamine suivi dans l’année de la débâcle de la formidable armée Perse:

      « Toutes. ces troupes réunies faisaient trois cent mille hommes, y compris la cavalerie.

      CXIV. Pendant que Mardonius était occupé du choix de l’armée et que Xerxes était aux environs de la Thessalie, il vint aux Lacédémoniens un oracle de Delphes qui leur ordonnait de demander à Xerxes justice de la mort de Leonidas, et d’accepter comme un augure, la réponse qu’il leur ferait. Aussitôt les Spartiates dépêchèrent un héraut, qui fit tant de diligence, qu’il rencontra encore toute l’armée en Thessalie avec Xerxès. Ce prince lui ayant donné audience : « Roi des Perses, lui dit-il, les Lacédémoniens et les Heraclides de Sparte vous demandent justice de la mort de leur roi, qui a été tué par vous en combattant pour la défense de la Grèce. »

      En postulant que le roi dont il est question soit Psammétique I ou II, ce qui est généralement admis, il se passe une certaine d’années grosso modo entre les deux histoires. Dans un même recueil on voit des soldats africains en grand nombre fuir devant l’ennemi selon Cheikh Anta Diop, de l’autre on voit des gens à la virilité réputée fort douteuse, qui se sont toujours battu en infériorité numérique prêts a mourir pour venger leur roi. Dans ces conditions, le combat est perdu au moral avant même la bataille.

      EXODUS

      Pour commencer, je poserai la même question que pour l’exode des Juifs, puisque eux aussi, comme les Africains, viennent d’Egypte: l’administration Egyptienne tatillonne n’a pas pu passer sous silence une mutinerie et une désertion de cette ampleur, les migrations qui en suivirent ont forcément été répertoriées, l’impact sur la population kouchite doit être facilement détectable. Les campements, bivouacs, l’ordinaire, la logistique d’une telle armée laisse des traces comme on trouve en Grèce les traces de l’armée de Xerxes. Quels impacts démographique mesurables pour les pays des migrants étrangers, qui si je comprends bien, se sont vidés de leur population pour venir peupler l’Egypte (les grecs, seuls, n’ont jamais été de taille a faire une guerre d’agression contre une nation), qu’en on -t-ils gardés administrativement.

      Du point de vue littéraire, nous avons le Kebra Nagast, mais c’est une oeuvre tardive qui nous raconte en gros que les Ethiopien sont une lignée qui vient de Jérusalem. Pas d’Egypte.

      D’autre part on sait par exemple,que les Carthaginois étaient selon eux mêmes des Phéniciens transfuge, que l’émigration des Phéniciens a popularisé l’alphabet. On a vu beaucoup de peuples lettrés changer d’écriture, mais jamais aucun n’a abandonné totalement l’écriture pour la culture uniquement orale. Les Egyptiens sont les premiers inventeurs de l’écriture. Comment se fait-il qu’une telle migration n’aie pas du tout diffusé les modes d’écriture égyptiens ni aucun autre dans toute l’Afrique, que les « égyptiens » migrants n’aient pas écrit leur histoire, ce qu’ils ont fait pendant des milliers d’années de façon culturelles. pourquoi aucune de ces langue n’est affiliée au copte, comme le québécois au français par exemple. Ce qui est frappant en Egypte c’est que l’écriture est partout grandiose et sacrée et magique, tout le monde peut la voir tellement les murs, colonnes, façades, pylônes,,oeuvres d’art en sont couvertes.

      Mais dés qu’on va vers les sois disant Egyptiens fuyards, elle disparait purement et simplement ainsi que le métier de scribe. C’est du jamais vu.

      Que sont devenus les standards égyptiens: coudée royale, poids (mine, talent), boisseau, etc…

      On voit par exemple les migrants chrétiens continuer le christianisme, bâtir des églises, les migrants forcés continuer de pratiquer le vaudou, la santeria, gandomble et palo mayombe.

      Il suffit de visiter le Parthénon de l’Acropole d’Athènes, ouvrage commandé par Péricles au Vème siècle BC pour observer que le style des colonnes doriques est un calque du style égyptien du temple d’Hatchepsout à Deir El Bahri bâti au XVème siècle BC. Le gigantisme du bâtiment est aussi une bonne indication pour supposer que les concepteurs ont certainement vu de leurs yeux un temple Egyptien.

      Qu’en est il de la culture des Egyptiens fuyards du goût pour la démesure dans l’ architecture monumentale, des formes géométriques qu’ils avaient l’habitude d’utiliser et de leur prédilection pour les ouvrages en pierre?

      L’inceste royal s’est il pratiqué ailleurs en Afrique? Car on ne manque pas d’exemple en méditerranée comme le roi Mausole et sa soeur Artémise.

      Qu’est devenue la momification, la cérémonie d’ouverture de la bouche, le traitement des morts « à l’égyptienne »?

      Qu’est devenu l’art Egyptien, la statuaire monumentales inconnue en Afrique hors de l’Egypte et du Soudan dont on sait qu’elle a influencé le monde connu de l’époque. Les dessins sur papyrus, etc…, L’art figuratif. En Afrique, l’art est plutôt stylisé, voire abstrait.

      L’armée Egyptienne disposait depuis des millénaires d’un armement parfaitement identifiable standardisé, d’une tradition équestre, de chars, de chevaux, donc de haras. On reconnait un arc, une lame, une hache fabriquée par un égyptien du premier coups d’oeil.

      Autrement dit, on voit bien dans la culture ce qui fait des Egyptiens d’authentiques Africains, mais on voit mal ce qui fait des Africains d’authentiques Egyptiens.

      C’ est aussi une redondance chez Hérodote, qui voyait déjà en les Colches une ancienne armée Egyptienne. Les Automoles sont donc les Colches d’Afrique.

      on lit, dans Euterpe, CIV:

      « les Colchidiens se ressouvenaient beaucoup mieux des Égyptiens, que ceux-ci ne se ressouvenaient des Colchidiens. Les Égyptiens pensent que ces peuples sont des descendants d’une partie des troupes de Sésostris. Je le conjecturai aussi sur deux indices : le premier, c’est qu’ils sont noirs, et qu’ils ont les cheveux crépus, preuve assez équivoque, puisqu’ils ont cela de commun avec d’autres peuples ; le second, et le principal, c’est que les Colchidiens, les Égyptiens et les Éthiopiens sont les seuls hommes qui se fassent circoncire de temps immémorial ».

      A noter que pour les Egyptiens les Colches sont de parfaits inconnus, qu’ils essayent, selon l’auteur, de caser dans une antique armée Egyptienne partie pour une plus qu’hypothétique mission en Europe, dont on n’a évidemment jamais rien retrouvé. C’est un peu comme si les Grecs avaient oublié les Massaliotes parce qu’ils habitaient trop loin, ou si les Anglais étaient incapables d’expliquer clairement l’Amérique.

      Cette version des fait, pose plus de problèmes que la version de la Genèse sur l’Exode des Hébreux.

      L’Egyptien a toujours été parlé majoritairement et écrit en Egypte, le christianisme laïque et monachique s’y sont développés en égyptien, a côté du grec, devenu langue internationale sous l’impulsion d’Alexandre le grand, Roi de Macédoine, puis de l’arabe.

      Il a fallu que l’empereur romain Théodose le Grand interdise le paganisme en 380 AD, ferme les temples pour que les hiéroglyphes cessent d’être écrits,

      Les Egyptiens, trop habitués à écrire qu’ils étaient, ont adapté un alphabet, le copte. On peut dire que l’égyptien était encore parlé en Egypte au 19ème siècle, Champollion en témoigne, qui grâce à cela put rendre la vie à toute une culture oubliée.

      EXPERIENCE DE PENSEE

      Soyons afrocentriste, pour un Noir , ça mange pas de pain…

      D’ abord, Hérodote est un leucoderme, parlons grec , qui a une grille de lecture Européenne. On peut se demander, quand il dit que les Colches qui habitent l’Europe et les Egyptiens qui habitent l’Afrique sont noirs, que veut-il dire? Surtout quand on sait qu’a son époque, les Pharaons étaient clairement berbères des tribus Mashaouash et Lebou, que ces ethnies sont devenues puissantes en prenant les armes pour servir l’Egypte puis en contrôlant l’appareil militaire et enfin en renversant un pouvoir Egyptien vacillant. Donc je pencherait plutôt pour la version européenne édulcorée du mot Noir, à savoir que même un Chabin très clair, qui peut avoir le teint de beaucoup de berbères est Noir.

      (cf Moins qu’un chien de C. Mingus)

      Pas un instant Hérodote ne nous parle des berbères au pouvoir en Egypte.

      D’ailleurs Hérodote, dans Euterpe XVII:09, nous donne une version géographique plutôt qu’ethnique de ce qu’est l’Egyptien:

      « ils envoyèrent à l’oracle d’Ammon pour lui représenter qu’habitant hors du Delta, et leur langage étant différent de celui des Égyptiens, ils n’avaient rien de commun avec ces peuples, et qu’ils voulaient qu’il leur fût permis. de manger de toutes sortes de viandes. Le dieu ne leur permit point de faire ces choses, et leur répondit que tout le pays que couvrait le Nil dans ses débordements appartenait à l’Égypte, et que tous ceux qui, habitant au-dessous de la ville d’Éléphantine, buvaient des eaux de ce fleuve, étaient Égyptiens. »

      Pourquoi ne se contente-t-il pas de dire que tous ceux qui sont Noirs en dessous d’Eléphantine sont Egyptiens? Les arguments sont qu’ils habitent en dehors du delta, que leur langue est différente, qu’il ne mangent pas les mêmes aliments, bref des critères géographiques et culturels, mais aucune différence physique n’est évoquée, comme par exemple la couleur de la peau, alors que dans un autre cas, cela parait évident:

      LVII. Les Dodonéens donnèrent, à ce qu’il me semble, le nom de colombes à ces femmes, parce que, étant étrangères, elles parlaient un langage qui leur paraissait ressembler à la voix de ces oiseaux ; mais quelque temps après, quand cette femme commença à se faire entendre, ils dirent que la colombe avait parlé ; car, tant qu’elle s’exprima dans une langue étrangère, elle leur parut rendre des sons semblables à ceux des oiseaux. Comment, en effet, pourrait-il se faire qu’une colombe rendit des sons articulés ? Et lorsqu’ils ajoutent que cette colombe était noire, ils nous donnent à entendre que cette femme était égyptienne.

      Effectivement, il parait judicieux d’utiliser la différence de couleur sur le territoire grec (forêt sacrée de Dodone) entre Grecs et Egyptiens, mais en Egypte entre Egyptiens et Berbères, ça le devient moins.

      De plus, ils emploie deux termes différents pour « noir », à savoir: μέλαιναν(noire) pour la colombe, μελάγχροες (teint noir) pour les Colchidiens, μέλανες(noirs) pour les Hommes(XXII), μελάγγαιόν (terre noire) de l’Egypte(XII), χρῶμα δὲ μέλανας(de couleur noire) pour les pygmées.

      Donc, à aucun moment dans Euterpe, Hérodote ne dit « les Egyptiens sont noirs », c’est une déduction qu’on est tenté de faire, qui me parait logique, mais jamais il ne parle de la totalité des Egyptiens. Ca parait plutôt comme un trait courant chez les Egyptiens, tout comme nous dirions: les suédois ressemble aux allemands qui sont grands (tout en sachant qu’il en existe des petits), et de faire le lien direct entre suédois et grand.

      Par contre, le viel Hérodote nous dit que la terre d’Egypte est noire (μελάγγαιόν), tout comme les Coptes nous disent que Kemet signifie la Terre Noire mais, la plupart n’ayant jamais foulé la terre d’Egypte, ne sachant lire aucun hiéroglyphe, croient encore à la vieille erreur de la table des nations.

      SD

  4. Stéphane Djanie dit :

    IMAGINAIRE

    Les Orientaux sont arrivés en actuelle Tunisie au 8eme siècle avant J.C. Leur lignage venu de Tyr en actuel Liban, établi à Carthage (« nouvelle ville » en Phénicien, langue orientale), Utique (« vielle cité » dans la même langue), Tanger et dans une dizaine d’autres grandes villes punico-africaines produira un des plus grands généraux africains de l’histoire: Hannibal. Il envahira l’Italie avec ses troupes Africaines aidées d’auxiliaires Européens au cours de la fameuse Deuxième Guerre Punique.

    A partir de 146 avant JC et la Troisième Guerre Punique le Maghreb passe sous contrôle Romain pendant presque 600 ans. Ils ne l’ont jamais appelé Orient, mais lui donnèrent le nom d’Africa, nom d’origine Berbère. Rendons à Scipion ce qui est à Hannibal… A cette époque, Rome qui n’est encore qu’une république païenne, reçoit également le contrôle d’une partie de l’Anatolie, qu’elle nomme « province d’Asie ».En 27 avant JC, la république devint un empire, qui adopta le christianisme pour religion unique en 380 après JC.http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_puniques

    A partir de 429,, les Vandales germains règnent sur le Maghreb . Ils sont 80.000 et chrétiens.

    En 534,Les Byzantins, quelques milliers de soldats, s’imposent dans la région.

    En 642, dix ans après la mort du prophète, l’Egypte d’obédience Copte est devenue politiquement Musulmane. Les Byzantins en sont chassés. Ils seront définitivement écartés du Maghreb vers 707 et la prise de Carthage, Tariq ibn Ziyad, un berbère musulman, s’empare de la péninsule Ibérique à partir de 711. L’Espagne fut Al Andalus donc Orientale et Africaine pendant 800 ans, jusqu’en 1492 et la Reconquista d’isabelle la Catholique

    L’Afrique du Nord est islamisée et influencée par des arabes depuis 1400 ans a ce jours, auxquels ils faut ajouter 700 ans d’influence Phénicienne, donc plus de 2000 ans en tout de culture orientale. Ca compte, il suffit de s’y rendre pour le constater. Les phéniciens ont cette particularité d’avoir introduit l’alphabet partout où ils sont allés. En Grèce, on le nomme « phéniciennes »: tafenikia , tifinagh au Maghreb. Indélébile.

    Il ne faut pas oublier, au milieu de tous ces évènements historiques, la résistance des berbères face aux étrangers comme en témoigne l’épisode de la Kahina.

    ENORMES ERREURS DE DATATION : Une erreur de 700 ans, c’est beaucoup,Une erreur de 1000 ans, c’est trop!

    Les Temehou sont signalés sous la VIème dynastie, vers 2300 av JC, or vous les annoncez 1000 ans plus tard.http://uhem-mesut.com/medu/fr0010.php

    En ce qui concerne l’antiquité ancienne, c’est vers le 12ème siècle avant JC, et non pas vers le 19ème siècle comme vous l’écrivez, que les peuples de la mer se déploient dans l’orient de la méditerranée et y mènent leurs raids. Le pharaon Ramsès III, en chassant l’envahisseur, fut l’un des héros de ce bouleversement international. http://fr.wikipedia.org/wiki/Peuples_de_la_mer

    Personne ne peut dire que les d’Européens sont arrivés il y a 6000 ans, alors que les témoignent des menhirs, dolmens, cromlechs depuis au moins 7000 ans (vers -10000). Les grottes comme Lascaux, Chauvet ont au moins 15000 ans.http://fr.wikipedia.org/wiki/Grotte_de_Lascaux

    ERREUR CLASSIQUE: COMMISE PAR KARL RICHARD LEPSIUS!

    Reprise par tout le monde, y compris le physicien Cheikh Anta Diop, elle consiste à lire « Remetou » là ou il faut lire « Retchenou » devant le personnage A de la Fresque des Peuples de Ramsès III (ci dessous), transformant ainsi un peuple Africain inconnu en Egyptiens anthracites authentiques pour les besoins du discours Afrocentriste. C’est dommage on aurait bien aimé, mais que signifient alors toutes ces images ou les Egyptiens se décrivent comme des nègres, mais plutôt clairs? Au passage, on devine que le Pr Diop et ses collègues ne lisaient pas bien les hiéroglyphes.

    GENETIQUE DES POPULATIONS:

    La couleur des gens suit le tracé des frontières et des continents comme un enfant sur un cahier de coloriage. C’est la maîtresse qui va être contente!

    Je vous cite: « Au préalable, il faut dire que le phénotype naturel de toute l’Afrique était négroïde. »

    C’est l’ Afrique telle qu’on ne la connait pas, qui n’aurait produit qu’une seule couleur alors qu’elle a produit l’homme. Si l’homme est en couleurs, alors elle viennent d’Afrique. Si l’homme a des groupes sanguins, alors ils viennent d’Afrique. La diversité génétique de l’homme est Africaine.

    La génétique est une science récente, qu’il faut manier avec précaution. Les caprices de l’hérédité n’ont pas été les plus aisés a comprendre. Vous affirmez sans preuve que le phénotype de toute l’Afrique était négroïde, l’Afrique n’as pas de phénotype, les Africains en ont chacun un, comme tous les humains, ils sont tous uniques et variés, voila déjà une bonne base.

    La couleur de peau est un critère phénotypique choisi arbitrairement parmi d’autres. On aurait pu prendre le groupe sanguin. On lie la couleur de peau fortement à l’hérédité sur le court terme et à la latitude géographique à long terme. En effet, la cause profonde de la couleur de peau est l’ensoleillement, et non le fait d’être Africain. Les Noirs sont là ou le soleil est le plus fort en Afrique, en Inde, en Asie, en Australie. Les parties de l’Afrique, Inde et Asie moins ensoleillées sont peuplées de gens plus clairs, ça n’a rien d’idéologique, c’est parfaitement naturel.

    Les Maghrébins ne sont pas tous blancs et blonds comme les Suédois et beaucoup sont noirs ou basanés,comme les Touaregs. Des populations entières sont basanées sans être les descendants mixtes de noirs ou de blancs, seulement c’est la bonne dose de mélanine pour résister à l’ensoleillement local. Voir le monde uniquement en phénotypes « noirs blanc jaune » c’est faire de la peinture en bâtiment , pas de la génétique.

    De plus, vous parlez de races, alors qu’aujourd’hui, on sait que cela ne décrit rien de génétique, mais plutôt la préservation d’un certaine apparence chez les animaux, on préfère parler de sous-espèce en zoologie et de race à la campagne. Combien d’américain nés de parents dits noirs excessivement clairs se sont fait passer pour des blancs tellement le concept est faible. Ils ont répandu leurs gènes dans la population Américaine, et aujourd’hui, tout américain blanc testé a la surprise de découvrir qu’il a des gènes Africains. Comme 99% des gènes ne codent pas pour la couleur de peau, ils finissent par circuler partout sans qu’on ne les voie.

    En ce qui concerne les études sur le chromosome Y des berbères, il montre un groupe homogène présent depuis le néolithique majoritaire, suivi d’un groupe moins représenté, à hauteur de 15%, provenant d’Europe de l’ouest. Pas de quoi changer de couleur de peau.

    L’haplogroupe Y e1b1a est surreprésenté en Egypte, Soudan, Ethiopie, Somalie, dans une moindre mesure en Grèce et en Italie mais pas en zone de culture Bantou, il faut absolument revoir vos résultats, ils s’agit d’erreurs honteuses. http://www.thegeneticatlas.com/E1b1b1a_Y-DNA.htm

    CULTURE, COULEUR: INSAISISSABLES.

    Je vous cite:  » Par conséquent tout Blanc qui vit en Afrique, a des origines indo-européennes donc caucasoïdes »

    Les Basques sont Blancs, NON-Indo-européens,

    Les Cingalais de Sri Lanka sont de culture Indo-Européenne, noirs, Asiatiques et hindous, alors que les Amharas de la Sainte Ethiopie sont noirs, Africains chrétiens et de culture Sémitique .

    On voit donc qu’il n’y a pas besoin d’être blanc pour être naturellement de culture indo-européenne, et ,dans le même temps, un noir Africain peut être culturellement apparenté aux Arabes asiatique: Les gènes et les cultures ne sont pas liés et n’ont jamais eu de frontières.

    INVASIONS ETRANGERES: UNE EGYPTE SOUS-PEUPLÉE?

    L’histoire de l’Egypte traditionnellement une période prédynastique, trois empires, deux Périodes Intermédiaires, et aussi une Basse Epoque. Les Périodes intermédiaires sont des époques d’effondrement interne du pouvoir du roi.

    A la première Période Intermédiaire, le pays est désuni. Des bédouins d’origine orientale prennent le contrôle du nord du pays où le pouvoir est vacant. La population Egyptienne de l’époque, qui a déjà édifié les pyramides, se dénombre par millions, c’est la plus nombreuse au monde. De plus, on ne trouve as de trace de déplacement massif d’ envahisseurs comme ça sera le cas avec les peuples de la mer. Mentouhotep II rétablit la souveraineté des pharaons après 150 ans de trouble. Les bédouins sont de petites populations, ils n’ont pu se déverser par millions et anéantir la population Egyptienne, ils ont profité tant qu’ils ont pu et ont bien administré ce pays.

    On peut en dire autant de la Seconde Période Intermédiaire et des Hyksos du 18ème siècle qui furent finalement chassés manu militari par Ahmosis le fondateur de la XVIIIème dynastie. L’énorme (pour l’époque) population égyptienne absorba sans dommage cet apport sémitique.

    On doit aussi parler des Assyriens, des Babyloniens, des Perses, et enfin des Macédoniens et des Romains qui occupèrent militairement le pays. Il s’est toujours agi d’administrer l’Egypte, il n’y a jamais eu de colonie de peuplement. et les gens ont continué à parler leur langue et faire vivre leurs tradition. Cela change en 380 AD, le paganisme est interdit, les temples ferment, les hiéroglyphes païens sont abandonnés pour le copte chrétien. La langue reste l’Egyptien.

    Il faut aussi se souvenir que Ramsès II est un nordiste est issu d’une famille du Delta, que son fils sera nommé Séthi, un dieu qui personnifie l’étranger.

    Il est étrange de penser que localement, dans le Delta du Nil, La Libye et Canaan n’avaient pas d’influence sur la génétique de la population, et que les Egyptiens n’en avait pas sur leur voisin, ou que le Nord de la Libye fut blanche ainsi que Canaan, et que cette ligne de peuplement, et aussi d’ensoleillement se brise pour satisfaire un discours identitaire que les Egyptiens, noirs ou blancs, anciens ou contemporains, n’ont jamais tenu eux-mêmes.

    L esclavage des Européens par les Turcs est bien connu et documenté: il s’agit des janissaires et mamelouks au service de la Divine Porte. Les gardiens de sérail étaient castrés, mais certainement pas les autres, on retrouve même leur trace matrimoniale et leur descendance dans l’histoire du Congo à l’époque de Tippo tip. Métissage, généalogie et histoire – RFI . C’est aussi l’occasion d’ailleurs d’évoquer le « Corso » répétition générale de la traite transatlantique mais dont les otages et esclaves étaient Turcs ou Européens. Les grands nom de ce trafic furent les frères Barberousse, l’esclave le plus illustre Cervantes, créateur de don Quichotte.

    Souvenons nous que le nom de l’Egypte est Kemet et Deshret, Hut Ka Ptah, mais aussi Taouy, c’est à dire les Deux Terres car pour la constituer, Narmer vint du sud et soumit la population du nord, dont on ne parle jamais de peur qu’elle ne soit d’origine Berbère. Apprenons à lire les hiéroglyphes,écriture africaine sacrée, plutôt que de brailler des erreurs maintes et maintes fois répétées.De plus, nous avons les portraits, les statues et les mosaïques Romaines qui nous montrent les rois Berbères Massinissa, Juba I,Juba II, Jugurtha comme « blancs ». Osorkon, Sheshonq, dont on ne connait pas la couleur et bien d’autres soldats libyens noirs, basanés et blancs devinrent Egyptiens et même rois: respect pour ces grands hommes Africains.

    L’EGYPTE: UN PAYS TRIBAL OU LA PREMIÈRE NATION MODERNE?

    Ce qui est frappant dans l’histoire Egyptienne, c’est a quel point le tribalisme en est absent. Loin d’êtres les membres d’un clan, les égyptiens étaient les sujets d’un roi qui dirigeait une administration performante.Les égyptiens sont donc les seuls Africains sans tribu depuis les millénaires, et les autres Africains n’en parlent surtout pas! Aucun pays Africain moderne n’as repris sa structure politique, sa prédilection pour une armée puissante ou sa tradition de travaux publics pharaoniques, de recherche en médecine. Nasser nationalisa Suez devant les Européens et fit construire le barrage d’Assouan, un ouvrage architectural gigantesque pour lequel on dut déplacer le temple du grand Ramsès: ça c’est Egyptien! Sadate espionna pour le compte de la Wermacht pour tirer son pays colonisé des griffes d’Albion pendant la Seconde Guerre Mondiale, fit la paix avec Israel contre l’avis des arabo-berbères et tint son pays dans la Maat ça aussi c’est Egyptien.

    EX ORIENTE LUX BELLUMQUE

    L’Egypte est un pays Africain qui se situe à l’Orient de l’Afrique. Depuis la plus haute antiquité,on se bat là-bas, c’est un théâtre d’opérations militaires plus que millénaire, qui peut englober le Soudan, l’Ethiopie, Israel, Jordanie, Palestine, Syrie, Liban, Irak, Arabie, Turquie, Yemen Assyrie, Babylone . Les plus vielles chroniques de guerres connues sont celles de Thoutmosis III à la bataille de Meggido que nous appelons Armaggedon. C’est donc en connaissance de cause qu’un expert militaire américain du nom de Alfred Mahan en 1902 appela cette région « Moyen Orient » qui a donc une étymologie martiale, et non géographique culturelle ou politique. Les cartes qui titrent Moyen-Orient sont donc des cartes d’état-major, les géographes n’en parlent jamais, les agences de voyage n’en font pas la publicité.

    S.D.

  5. Barcley Lobè dit :

    article tres edifiant,ce genre de lecons devraient etre introduite dans les manuels scolaires

  6. nafro sohr dit :

    Travail très enrichissant.C’est intéressant et important a savoir pour une connaissance de la vérité et non le mensonge qui est malheureusement enseigné a longueur de journées aux quatre coins du monde.j’apprécie particulièrement l’objectivité de ce travail assez dense j’espère que ces informations seront assez rependues pour permettre au maximum de personnes de s’approprier l’histoire vrai de l’humanité cela sera qu’un plus pour eux, mais pour cela il faudra qu’ils se séparent des complexes et des idéologies auxquelles ils se sont attachés depuis très longtemps.