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[CULTURE] LANCEMENT D’UNE REVUE AFROBOLIVIENNE POUR ENFANTS

La Fondation Afrobo a lancé mardi dernier sur le marché de La Paz la première édition de la revue trimestrielle “Afros, desde nosotros” pour raconter l’histoire, la vie, les mythes et coutumes des afroboliviens et qui s’adressera aux enfants et aux jeunes pour reconstruire l’histoire de cette partie de la population.

Pour son premier numéro seront édités 1.000 exemplaires au coût de 20 bolivianos. La présidente de la Fondation, Carmen Angola, a indiqué que des exemplaires seront mis en vente dès le week-end prochain au public lors de la Feria Dominical del Parado paceño organisé par le gouvernement Autonome Municipal de La Paz (GAMLP). Elle a également annoncé que la revue sera prochainement disponible à Santa Cruz.

“‘Afros’ présente au public la vie, les réalisations. les choses qui nous appartiennent clairement à nous les afrodescendants, tout sur nous, tout sur la contribution que nous avons faites au niveau mondial et également en Bolivie parce que parfois on nous dit Pourquoi vous êtes ici? Rentrez chez vous. Nous sommes afroboloviens, nous sommes nés ici ”, indique Angola dans un entretien avec l’Agence de Nouvelles Indigène Erbol.

Lors d’une cérémonie simple mais significative tenue au Ministère des Cultures a été lancé le premier numéro de “Afros”, qui selon Angola ne compte que des investissements financiers de la part de proches, car aucune institution ne s’est montrée intéressée à les financer.

La Fondation Afrobo existe depuis un an et travaille directement avec les enfants des communautés se trouvant dans les yungas de La Paz, pour les former gratuitement sur leurs origines.

“Nous nous consacrons à montrer la voie aux enfants et à leur montrer comment ils sont réellement, à s’aimer et à leur montrer qu’il existe une éducation alternative. Nous faisons des cours de photographie pour débutant et eux mêmes se reconnaissent dans les photos qu’ils tirent. Nous faisons notre contribution, nous amenons les enfants à chercher leur ancestralité, car beaucoup d’entre nous ne savons pas que nous somes afrodescendants ”, précise Angola.

Traduit de l’espagnol par Guy Everard Mbarga 
http://guyzoducamer.afrikblog.com/

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