Sous le règne du Fari Ramsès III, c’est-à-dire vers 1180 avant l’E.E. Cette fresque immortalisée par Richard Lepsius, égyptologue et philologue Allemand du 19ieme siècle, provient d’un des bas-reliefs du tombeau du dernier grand Souverain du Nouvel Empire. Cette fresque donne à voir un Remetou, « homme par excellence », identifié à « l’Égyptien » qui ouvre la marche. Ensuite viennent le Temehou (Libyen blanc), le Nehesiou (Nubien noir autochtones) et le Amou (Sémite, asiatique). Hormis la triple bande de la ceinture du Remetou, rien ne le distingue du Nehesiou, ce qui indique une identité du phénotype. Lepsius, acquis aux thèses égyptologiques qui s’appliquaient à distinguer « Égyptien » et « Nègre », s’étonnera lui-même de cet état de fait en déclarant : « Là où on s’attendait à voir un Égyptien, on nous représente un Nègre authentique » (Richard Lepsius, Denkmäler aus Ägypten und Äthiopien, p. 203).
Source: Fresque du tombeau de Ramses III recopiée par Richard Lepsius :
http://www.egypte-antique.info/imag…/type-humain-egypte1.jpg
http://i1113.photobucket.com/…/tlxlo…/RamsesIII-Rmt-KV11.jpg
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Commentaires
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c’est une erreur galvaudée le hiéroglyphe A indique retchesou, et non remetou ou remenkemi. Ca n’est donc pas un Egyptien mais un Africain d’une ethnie inconnue. Et l’auteur de l’article ne sait pas lire les hiéroglyphes.
Il s’agit d’une erreur, le hiéroglyphe A ne donne pas remetou ni remenkemi mais un peuple inconnu