La chine a offert au Burundi un nouveau palais présidentiel de 40 hectares de superficie le jeudi 14 février. Situé dans le quartier de Gasenyi au nord de la capitale Bujumbura, ce bâtiment principal occupe 9 900 mètres carrés et ne comporte pas de résidence pour le chef de l’Etat burundais.
La signature de l’acte de transfert de l’infrastructure a été fait ce même jeudi en présence de Joseph Butore, deuxième vice-président du Burundi, et de plusieurs diplomates en poste à Bujumbura, Ezéchiel Nibigira, ministre burundais des Affaires étrangères, et Li Changlin, ambassadeur de Chine à Bujumbura.
L’immense bâtisse abrite les bureaux du président et du vice-président, une salle de protocole, un hall affecté aux réunions et congrès et des pièces attenantes affectées à la sécurité et à l’équipement.
«C’est la première fois dans l’histoire burundaise qu’on possède une si bonne infrastructure. Celle-ci prouve l’existence des relations politiques et diplomatiques les plus solides entre le Burundi et la Chine», lâche le chef de la diplomatie burundaise.
«L’ouvrage est le plus important jamais réalisé par la Chine au Burundi, un signe sincère de l’amitié entre les deux pays», renchérit l’ambassadeur chinois.
Depuis quelques années, l’empire du milieu réalise des édifices imposants en Afrique notamment plusieurs stades aux normes internationales en des temps record. Le dernier en date est le siège de l’Union africaine, gracieusement offert par la Chine après achèvement des travaux en 2012.
Marie Yvonne Akre
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