Ce 20 février, en République Démocratique du Congo une décision du ministère de l’environnement soulève l’indignation des défenseurs de mère Nature dont l’organisme international réputé Greenpeace qui dénonce !
L’annonce du ministère de l’environnement qui décrète l’attribution de concessions forestières à des entreprises chinoises à de quoi secouer les consciences, il s’agirait d’un accord sur une étendue d’environ 650.000 hectares de forêt servit sur un plateau à deux groupes d’industriels. Un danger évident pour l’environnement, à première vue, l’exploitation qui exposera les forêts à la présence de carbone en quantité excessive enclenchera des émissions de CO2 beaucoup trop importantes, les conséquences n’en seraient que catastrophiques.
Une décision illégale?
Cette affaire environnementale étonne car il semblerait qu’en 2002 La RDC ait signé un moratoire en faveur de l’environnement qui passe par la protection des forêts, le moratoire étant toujours en vigueur, GreenPeace et ses compères interrogent le gouvernement congolais sur la question.
Ce à quoi le nouveau ministre de l’environnement Amy Ambatobe se dédouanera en déclarant aux médias que le moratoire serait une erreur de lecture et qu’il n’avait en réalité pas lieu d’être, pour clore tous débats il ajoutera :
« Il n’y aura aucunes conséquences pour l’environnement, l’exploitation industrielle du bois est légale, et même encouragée, si cela se fait dans les normes »
le Bassin Congo est depuis toujours familièrement surnommé « le poumon de l’Afrique », mais avec ce genre de mesures du gouvernement congolais, qui expose clairement un de ses organes le plus précieux aux dangers de l’exploitation industrielle, pouvons nous toujours espérer que la RDC ne perde son souffle?…
Mrs Prue
RDC : le gouvernement rétablit des concessions forestières illégales au mépris de la lutte contre la déforestation. #Zéro_déforestationhttps://t.co/0mUaGBieKU pic.twitter.com/U2oT1XksLO
— Greenpeace Afrique (@GreenpeaceAfrik) February 20, 2018
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