Pendant que leurs militants sont sur le front, le président sud soudanais Salva Kiir et son ancien vice président Riek Machar se sont réunis mercredi à Arusha en Tanzanie pour tenter de trouver un consensus à leur différend.
La plus jeune nation du monde est malade depuis plus d’un an déjà. Deux ans seulement après son indépendance, le Soudan du sud s’est vu déchiré à cause des tensions au sein du parti au pouvoir. Ces tensions ont abouti à une guerre entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar.
Débutés à Juba la capitale, les affrontements se sont très vite étendus à plusieurs autres villes du pays et ont dégénéré en massacres ethniques. Il est difficile d’établir un bilan officiel, mais les observateurs parlent d’une dizaine de milliers de morts.
Présidée par le Chef d’Etat tanzanien Jakaya Kikwete, la rencontre d’Arusha devra aboutir d’ici la fin de la semaine sur la signature d’un accord de paix. Le président kényan Uhuru Kenyatta et son homologue Yoweri Museveni de l’Ouganda ainsi que le vice-président sud-africain, Cyril Ramaphosa participent également à ces assises pour apporter leur soutien aux deux belligérants en raison des intérêts économiques qui les lient.
Pour le porte-parole du gouvernement ougandais Ofwono Opondo : « l’heure est venue d’essayer d’entamer la fin du conflit armé».
Il faut rappeler que la dernière tentative pour trouver un accord remonte à novembre 2014 à Addis Abeba en Ethiopie. L’accord a été violé quelques heures seulement après que les deux camps se soient séparés.
Sur le terrain, les combats continuent. Des affrontements violents entre les troupes gouvernementales et celle de Riek Machar ont eu lieu cette semaine dans l’Etat des Lacs.
NegroNews
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