Près d’un an, à Chibok dans le nord du Nigeria, plus de 200 lycéennes ont été enlevées par Boko Haram. L’espoir de retrouver les lycéennes saines et sauves diminue de jour en jour. Le Directeur du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Raad Zeid Al Hussein, s’est déclaré pessimiste sur le sort de ces jeune lycéennes.
D’après ce représentant de l’ONU, les jeunes filles auraient été exécutées peu avant les récentes offensives menées par l’armée nigériane et les forces alliées du Tchad et du Niger contre Boko Haram qui ont fui la ville de de Bama, deuxième plus grande agglomération de l’État de Borno.
« Les dernières semaines, de plus en plus d’informations concernant des massacres de masse nous parviennent. Parmi les victimes pourraient se trouver les lycéennes de Chibok », confie le haut-fonctionnaire dans le quotidien nigérian « This Day » ce mercredi.
Les lycéennes enlevées feraient donc parties des femmes qui ont été retrouvées mortes . « Il existe plusieurs rapports de l’Organisation des Nations Unies (ONU) faisant état de meurtres de jeunes femmes par Boko Haram dans des villes de l’Etat de Borno, au nord du pays, dont les corps ont été retrouvé par l’armée nigériane » indique Raad Zeid Al Hussein.
Le groupe terroriste les aurait assassiné après qu’elles aient été mariées de force aux combattants de l’insurrection. « C’est la seule façon de les revoir au paradis », aurait lancé Abubakar Shekau à ses troupes.
En mars dernier, l’armée nigériane avait indiqué être sans nouvelles des lycéennes enlevées à Chibok et ne pas savoir où elles pouvaient se trouver.
La confirmation de leur mort ne pourra intervenir qu’après l’identification des corps et une expertise médicolégale.
NegroNews
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