Le 2 octobre, dans la ville éthiopienne de Bishoftu, plusieurs milliers de personnes de l’ethnie Oromo se sont rassemblées sur les bords d’un lac sacré Harsadi pour assister à la cérémonie de l’Irreecha, qui marque la fin de la saison des pluies.
De nombreux participants brandissaient leurs bras en croix au-dessus de la tête, un geste devenu le symbole de la contestation des Oromos face aux autorités éthiopiennes. La foule a protesté contre la présence de dirigeants oromo affiliés au gouvernement, qu’ils considèrent comme des traîtres. Des manifestants ont tenté de prendre d’assaut la tribune officielle. La police a riposté par des gaz lacrymogènes.
Les manifestants ont lancé des pierres et des bouteilles sur la police qui a riposté d’abord à coups de bâton, puis avec des gaz lacrymogènes. S’en est suivi un mouvement de panique et une bousculade dans laquelle plusieurs dizaines de personnes ont trouvé la mort. s une vingtaine de corps.
Le gouvernement éthiopien a regretté « des pertes en vies humaines », sans en préciser le nombre, dans un communiqué publié par des médias officiels éthiopiens.
Mais un dirigeant d’opposition estime que le bilan dépasse les 100 morts, en se basant sur les témoignages recueillis sur place. Il n’était pas possible de confirmer ce bilan de source indépendante.
NegroNews
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