Le 8 janvier 2015 à 8h04, la policière municipale d’originaire martiniquaise Clarissa Jean-Philippe stagiaire de 27 ans était abattue d’une balle dans le dos par Amédy Coulibaly, au lendemain des attentas de Charlie Hebdo. Un an après, sur l’avenue Pierre-Brossolette à Montrouge, les messages de soutien et les dessins sont toujours accrochés.
Néanmoins, la mère de Clarissa regrette que sa fille ne bénéficie pas du même traitement que les autres victimes de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher.
» C’est une victime oubliée et c’est injuste. Elle est morte seule, entre deux gros attentats, alors on en parle moins. Je suis très fière qu’elle reçoive un hommage samedi, j’espère qu’elle pourra le voir de là où elle est. Mais, à côté de ça, on l’a laissée de côté toute l’année. Elle est pourtant morte pour la France en faisant son travail. C’est une héroïne. La France n’a pas été reconnaissante envers elle. C’est comme le policier que les terroristes ont tué près du parc [Ahmed Merabet, NDLR], il a eu sa plaque aujourd’hui [mardi, NDLR] mais sinon, on ne parlait pas de lui avant. On dit: « Je suis Charlie » mais il faudrait dire aussi « Je suis Clarissa »! On a l’impression que les policiers sont des victimes en dessous des autres » a-t-elle expliqué au journal Express.
Demain, la ville Montrouge va rendre hommage à Clarissa Jean-Philippe en rebaptisant l’avenue de la Paix. Le nom de Clarissa Jean-Philippe sera inscrit sous le nom de l’Avenue de la Paix. La rue portera donc les deux noms.
La Martinique avait aussi rendu hommage à Clarissa Jean-Philippe en rebaptisant une place de Sainte-Marie qui porte le nom Clarissa Jean-Philippe. Une statue avait également été dévoilée, le samedi 15 août dernier.
NegroNews
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