A l’heure où les ouvriers s’apprêtaient à rentrer chez eux, la dalle de toit d’un centre commercial en construction s’est effondrée, mardi à Tongaat, une commune sud-africaine située à une quarantaine de kilomètres au nord de l’agglomération de Durban. Une femme a été retrouvée morte dans les décombres, où sont officiellement portées disparues 30 personnes.
La réalité pourrait être bien différente. « Il semble que la majorité des employés étaient des ouvriers étrangers non inscrits auprès du ministère du Travail. C’est ce qui rend si difficile d’avoir un compte exact des victimes », a affirmé le syndicat national des mineurs et ouvriers du bâtiment (NUM) dans un communiqué.
La justice avait ordonné l’arrêt du chantier le 14 novembre
Les sauveteurs ont néanmoins pu secourir 29 personnes dans les heures qui ont suivi le drame. « Deux sont dans un état critique et tous les autres grièvement blessés », a précisé mercredi matin Chris Botha, coordinateur des services de secours privés Netcare 911. De lourds engins devaient entrer en scène pour déblayer le béton.
« Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte. Aucune arrestation n’a eu lieu », a indiqué à l’AFP le porte-parole de la police nationale Thulani Zwane, alors qu’un promoteur local au passé agité était pointé du doigt par les médias sud-africains. C’est que le drame aurait pu être évité. La municipalité d’Ethekwini, la communauté urbaine qui englobe Durban et Tongaat, avait en effet obtenu de la justice, le 14 novembre, l’arrêt du chantier. Qui a continué, avec les conséquences que l’on connaît.
Source : Metronews
http://www.metronews.fr/info/
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