Comme un refrain qui revient sans cesse : «Des dizaines de migrants sont tombés d’une embarcation en route pour l’Europe », peut-on lire dans l’article du quotidien Le Monde. Comme la scène d’un film d’horreur qu’on regarde sans cesse, sans jamais savoir pourquoi on est disposé à la regarder encore et encore. C’est tout simplement que cette scène est réelle et on est contraint de regarder tant le scénario est récurrent.
Le 24 mai dernier, cette triste et horrible réalité s’est à nouveau imposée aux Africains. En effet, dans une embarcation de fortune surchargée de migrants désireux de quitter le continent à la quête du « rêve européen ». Cette fois encore, c’est au large de la Libye que 34 cadavres ont été repêchés. Parmi ceux-là, une dizaine d’enfants ont été recensés. Des gardes-côtes italiens et des navires commerciaux ont intercepté des appels à l’aide des occupants de l’embarcation de fortune.
Ce sont 500 personnes qui étaient à bord de l’embarcation. La plupart d’entre elles ont été récupérées par le Phoenix de l’ONG maltaise Moas. Chris Catrambone, président de ladite ONG, n’a pas manqué d’exprimer sa désolation face à la scène d’horreur qu’il vivait. Il a ainsi partagé une photo des cadavres repêchés et emballés dans des bâches blanches. « Ce n’est pas une scène d’un film d’horreur, c’est une tragédie réelle, qui se déroule aujourd’hui aux portes de l’Europe », a-t-il commenté sur Facebook.
Une tragédie humaine dont les dirigeants africains en devraient prendre conscience, pour éviter à l’avenir de telles pertes en vies humaines. Une liste de morts qui s’ajoute aux 1254 personnes décédées en Méditerranée.
NegroNews
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