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[CULTURE] « HÂÂBRE », DERNIÈRE GÉNÉRATION DE LA SCARIFICATION EN AFRIQUE 

D‘origine très ancienne, la scarification couramment pratiquée en Afrique a une signification très particulière. Voici une série de portraits de ces femmes et de ces hommes qui ont accepté de se faire photographier.

Avant d’entamer une carrière de photographe, Joana Choumali, née en 1974 à Abidjan en Côte d’Ivoire, a étudié les Arts graphiques à Casablanca et a travaillé en tant que directrice artistique en agence de publicité ». À travers une série de portraits, elle a voulu rendre hommage à ces témoins considérés de « dernière génération » à avoir subi la scarification, un rituel couramment pratiqué en Afrique de l’Ouest. D’origine ancienne, la scarification est une pratique courante et a une signification particulière : rituel de passage à l’âge adulte ou appartenance à une tribu. Ces scarifications sont indélébiles et s’effectuent à l’aide d’outils coupants tels que des morceaux de pierre, de verre, des couteaux. La peau est perforée et incisée puis la plaie, en cicatrisant, forme un motif.


Ce rituel disparaît petit a petit selon les personnes qui ont accepté de poser. Ce sont elles qui affirment que c’est une pratique dépassée, d’un autre temps. Mais il y a certains témoins (comme M. Lawal et Mme Martine K.) qui sont fiers de leurs scarifications. Cette série sur la scarification soulève aussi la question complexe de l’identité, du rapport passé/présent dans une société africaine en perpétuel changement.

 

* Écriture/scarification en langue Kô.

Source : http://www.lepoint.fr/afrique/culture/relu-en-images-joana-choumali-haabre-derniere-generation-de-la-scarification-en-afrique-11-06-2014-1835255_2032.php

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