Les nombreux fans français de la chanteuse et actrice décédée en février 2012,Whitney Houston, seront privés de sa dernière apparition sur grand écran. En effet Canal + via le compte Twitter Ciné Plus a annoncé il y a quelques jours la déprogrammation du film « Sparkle », dont la date de sortie était initialement fixée au 12 septembre 2012 dans les salles françaises.
Le distributeur Sony Pictures France n’a fourni aucune explication sur l’annulation de sortie de ce film dans l’Hexagone mais plusieurs médias estiment que ce serait parce que le long-métrage dont le budget s’élève à 14 millions de dollars, a obtenu un score décevant par rapport aux attentes des spécialistes en n’amassant « que » 12 millions de dollars pour ses deux premiers jours d’exploitation. « Sparkle » était pourtant classé cinquième au box-office aux États-Unis dès son démarrage. Sony Pictures France nous prouve encore sa négrophobie.
Le film « The Hunger Games » a connu le succès aux États-Unis en engrangeant 153 millions de dollars dès les deux premiers jours de sa diffusion en salles, pour un budget de 78 millions. Toutefois, cette production sera un échec en France puisqu’elle récolte seulement 15 millions de dollars le jour de son démarrage et les recettes n’augmenteront pas d’une façon spectaculaire par la suite.
Quant à la romance musicale « Sexy Dance 4, », elle comptabilise dans le pays de l’Oncle Sam 11,7 millions de dollars en trois jours pour un investissement de 33 millions de dollars. Le long-métrage a donc connu un échec cuisant chez les Américains. En revanche, quelques jours après, « Sexy Dance 4 », a réalisé un excellent démarrage en France avec une remarquable moyenne de 1200 spectateurs par écran,ce qui est un exploit en plein été. Ces exemples qui ne sont pas uniques dans leur genre nous prouvent que le flop d’un film outre-Atlantique n’implique pas forcément son flop en France, idem pour la réussite.
On constate aussi que les distributeurs français n’ont en général pas peur de programmer des films qui ont été très mal accueillis en Amérique du Nord quand il s’agit de productions avec des têtes d’affiche blanches (exemple récent « Abraham Lincoln, chasseur de vampires »).
De plus, on remarque que c’est la seconde fois que Sony Pictures France empêche une oeuvre cinématographique produite par une majorité de Noirs et dont le casting est exclusivement composé de personnes noires de montrer son potentiel commercial certain dans le pays des droits de l’homme blanc. La comédie « Think Like a Man » présentait à peu près les conditions citées précédemment sauf qu’elle cartonnait déjà dans la nation où il y a une famille noire dans une Maison Blanche. Il n’y a donc encore aucune raison valable pour la soudaine annulation de sortie du long-métrage « Sparkle », si ce n’est une négrophobie latente donc inavouable.
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