Nous sommes convaincus que ce sont l’incroyable talent de Lupita Nyongo associé à son impeccable garde-robe digne des tapis rouges qui l’ont conduit sur la couverture de Glamour , désignée Femme de l’Année.
L’actrice kenyane récemment honorée par le magazine couvrant ‘l’Annual Star-studded Event’ prévu pour le 10 novembre à New York City, nous a touchés par sa position et son franc-parler concernant les standards de beauté. La porte-parole de Lancôme s’est donc confiée à ce sujet et de manière sincère dans le magazine Glamour du mois de décembre.
« Les standards de beauté européens imposent leurs diktats au reste du monde, à savoir que les peaux sombres sont supposées être moins belles que les peaux claires, plus attirantes et qui seraient la clé du succès » explique Lupita Nyong’o. « Et l’Afrique ne fait pas exception. »
Bien qu’ayant été confrontée à ces problèmes de colorisme essentiellement dans sa vie d’adulte, Lupita affirme néanmoins qu’elle y a affaire depuis son enfance.
« Lorsque j’étais au lycée, un de mes professeurs m’a dit ‘Où diable vas-tu trouver un mari ? Est-il possible de trouver quelqu’un de plus noir que toi ?’ J’étais humiliée » avoue l’actrice de 31 ans.
« Je me souviens aussi d’un spot publicitaire dans lequel une jeune femme se rend à un entretien mais n’obtient pas le poste. Elle se passe alors une crème éclaircissante sur le visage et obtient le job ! Le message envoyé : la peau noire n’est pas acceptable. Je tiens cependant à préciser que je n’ai jamais vécu ça dans ma famille directe ; ma mère ne m’a jamais complexée par rapport à ma peau foncée, mais les médias pèsent beaucoup plus que celle de nos parents. »
Triste mais vrai.
NegroNews
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