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[POLITIQUE] PRETORIA S’ENGAGE À ACHETER LA MOITIÉ DE L’ELECTRICITÉ D’INGA III À LA RDC

L‘Afrique du Sud a conclu avec la République démocratique du Congo un accord par lequel elle s’engage à acheter plus de la moitié de la production électrique du futur barrage congolais d’Inga III, a-t-on appris vendredi de source officielle.

Cet engagement figure dans un « traité énergétique sur le développement du Grand Inga » signé à Kinshasa par le ministre des Ressources hydrauliques et de l’Electricité congolais, Bruno Kapandji Kalala et le ministre de l’Energie sud-africain, Diboke Ben Martins, en présence des présidents respectifs de leurs deux pays, Joseph Kabila et Jacob Zuma, a constaté un photographe de l’AFP.

Par ce traité, les Sud-Africains « s’engagent à acheter 2.500 MW d’Inga III », soit plus de la moitié de la capacité totale de ce futur barrage, a indiqué à l’AFP un conseiller du gouvernement.

Précisément, le traité donne la priorité à Pretoria pour conclure sous dix ans avec Kinshasa un contrat ferme portant sur l’achat de la majeure partie de la production à venir d’Inga.

Pour le gouvernement, la promesse d’achat sud-africaine permet de rendre le projet Inga III enfin viable et attrayant pour les investisseurs.
« Tous les bailleurs de fonds, maintenant, sont parfaitement rassurés », a estimé le conseiller du gouvernement.

Aux termes du projet Inga III, quelque 1.300 MW produits par le barrage seraient destinés aux industries minières du Katanga (Sud-Est de la RDC), qui ont atteint une production record de cuivre et de cobalt en 2012 mais dont le développement est limité par le manque d’énergie disponible.

Le reste de la production de ce barrage sur le fleuve Congo serait dévolu à la population congolaise, dont 9% seulement dispose aujourd’hui d’un accès à l’électricité, selon des chiffres officiels.

Le projet d’Inga III doit compléter les deux premiers barrages construits sur le site des chutes d’Inga, dans la province du Bas-Congo (Sud-Ouest de la RDC), et entrés en activité pendant les décennies 1970 et 1980.

Le gouvernement estime le coût de la construction autour de 8,5 milliards de dollars, mais compte tenu des frais financiers, le coût total est évalué à 12 -12,5 milliards.
Le début des travaux est prévu au plus tôt pour octobre 2015 en vue d’une mise en service en 2020-2021.

Source : Les Échos

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