La suspicion va toujours bon train à propos du dopage en Jamaïque. Et ce sont les voix en interne qui contribuent grandement à l’entretenir, à l’image du docteur Paul Wright qui s’occupe des contrôles au sein de l’Agence antidopage jamaïquaine. « Les athlètes contrôlés l’ont été en compétition, rappelle ainsi le médecin à la BBC. Ils connaissaient donc la date et l’heure depuis longtemps, ce qui a équivaut à rater un test de QI plutôt que de dopage. »
Wright sous-entend assez clairement que les contrôles en compétition ne prouvent rien: « Il pourrait s’agir seulement de la partie immergée de l’iceberg. Je serai vraiment rassuré quand on fera des contrôles en dehors des compétitions, avec des prises de sang et un dépistage d’EPO. C’est là qu’on pourra avoir la tête haute et affirmer qu’il n’y a aucun problème. » Renee Anne Shirley, l’ex-patronne de l’instance jamaïquaine, avait jeté un pavé de plus dans la mare au mois d’août, en affirmant qu’un seul contrôle hors compétition avait été réalisé sur les six mois précédant les Jeux Olympiques.
John Fahey, président de l’AMA (Agence mondiale antidopage) sur le départ, s’est exprimé mardi à ce sujet. Il reste sur la même ligne depuis quelques mois: « Ils reconnaissent qu’ils doivent s’améliorer et étoffer leur programme. L’AMA leur fournira toute l’assistance nécessaire. » Asafa Powell et Sherone Simpson, pris par la patrouille avant les Mondiaux cet été, avaient évoqué des compléments alimentaires alors que Veronica Campbell s’en est tirée avec une simple réprimande début octobre.
Source : Sport.fr
http://www.sports.fr/
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