A la demande d’André Bojongo, père du joueur Albert Ebossé tué le 23 août 2014 en Algérie après un match de football, l’hôpital Militaire de Douala a fait une autopsie du corps du défunt.
L’Algérie a-t-elle définitivement tourné la page «Albert Ebossé Bojongo» ? Le géniteur de ce football camerounais tué le 23 août 2014 en Algérie après un match de football, répond par l’affirmative. «J’ai inhumé Ebossé, aucun membre de son club la JSK n’était présent. Même jusqu’à ce jour, personne n’est passé présenter les condoléances à la famille. Nous avons appris à travers les médias que le club et la Ligue professionnelle algérienne s’engageaient à verser de l’argent à la famille. Voilà quatre mois que mon fils est mort, la famille n’a rien reçu. Et même l’enquête ouverte sur cette affaire par les autorités algériennes, toujours pas de résultat» André Bojongo, le père du défunt footballeur a fait cette révélation samedi 13 Decembre 2014 après midi au cours d’une conférence de presse tenue à l’hôtel Somatel de Douala.
Mais, l’objet de cette rencontre avec les hommes et femmes de medias, était la présentation commentée du rapport d’autopsie faite au Cameroun sur le corps d’Albert Ebosse Bojongo. Face à la presse, les orateurs étaient Maitre Jean-Jacques Bertrand avocat français et conseil de la famille Ebossé, Maitre Ruben Billap, avocat camerounais conseil de la famille Ebossé, Docteur Mouné André médecin anatomo-pathologiste et André Bojongo.
Sur la base des clichés insoutenables, le Docteur Mouné André va démontrer que le footballeur «Ebosse a été froidement assassiné». Au cours de l’examen de la dépouille, «nous avons constaté une série de cinq lésions assez patentes qui ne corroborent pas avec la thèse avancée dans un premier temps par les autorités algériennes qui laissait croire que le joueur aurait été tué par un projectile lancé depuis les gradins» indique le médecin.
Le compte rendu de l’examen de la dépouille d’Albert Ebosse qui tient sur 15 pages, présente à sa dernière feuille, la conclusion suivante: «M. Albert Ebosse Bojongo est décédé des suites d’une agression brutale avec polytraumatisme crânien. Nous rappelons pour cela: sur le crane 1- Une embarrure de la calotte; 2- la fracture des os de la bose ; 3- la fracture des vertèbres cervicales. Sur l’épaule gauche : une luxation et une fracture maquée de la clavicule du même coté».
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