À partir des chiffres sur les mutilations génitales féminines publiés par l’Unicef le 22 juillet dernier, le magazine britannique « The Economist » a mis au point une carte permettant de voir clairement l’étendue de cette pratique barbare.
Chaque minute, sept filles subissent des mutilations génitales dans le monde. C’est le terrible constat des nouveaux chiffres sur l’excision, publié le 22 juillet dernier par l’Unicef et repris par The Economist. Le magazine a mis au point une carte, visible sur son site internet, retranscrivant clairement les données de l’organisation humanitaire.
Même si le nombre de filles excisées a baissé d’un tiers ces trois dernières décennies, cette baisse ne contrebalance pas l’augmentation de population. Le nombre de victimes pourrait donc passer de 3,6 millions par an aujourd’hui à 4,1 millions en 2035.
L’excision est une pratique ancestrale consistant à amputer les parties externes des organes génitaux des filles. Dans certains pays d’Afrique et du Moyen-Orient, il s’agit d’un rite de passage à l’âge adulte traditionnel subi par les jeunes filles de 8 à 10 ans. Pratiquée de manière barbare et sans encadrement sanitaire, elle peut provoquer une douleur atroce, des infections, rendre stérile, et peut même être mortelle. Certains pays l’ont interdite, comme au Sénégal, au Bénin, ou encore au Burkina Faso. Mais le caractère culturel et traditionnel de cette pratique rend l’interdiction difficile à être respectée. Ainsi, comme on peut le voir sur la carte, les mutilations génitales féminines concernent entre 26 et 50% des filles au Sénégal, et plus de 80% au Burkina Faso.
Source : http://
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